UNE JEUNE À LA RECHERCHE DE DIEU

Bonjour Frères et Soeurs! Je m’appelle Ellena, une étudiante en onzième année, et je participe au Jour du Seigneur avec l’église à Edmonton et les saints anglais/français à Montréal.

Étant une jeune sainte qui n’a pas de compagnons mon âge, ainsi qu’étant isolée dans une église en développement, mes expériences avec le Seigneur sont limitées. En effet, les jeunes ont des expériences uniques avec Lui. Honnêtement, la partie la plus difficile est de consolider une confiance infaillible avec un Dieu invisible et de Lui rester fidèle dans un monde dominé par des citations sur l’autonomisation et les diverses distractions sur les médias sociaux.

Donc, parfois, je vais questionner l’existence de Dieu. J’ai cru que je pouvais tout accomplir moi-même, du moins que je mette un effort ou par chance. Je me rappelle qu’autrefois, j’étais bloquée quand je devais sélectionner mes cours. J’étais désorientée, et je me rappelle que mes parents m’ont dit, « demande au Seigneur de t’aider! » Durant ce temps, je savais que je devrais le faire, mais tout le stress et l’anxiété a abouti à un « non » défini. Je voulais une réponse rapide, et je n’avais définitivement pas la patience d’attendre.

Puis, avec cette pandémie, mon horaire était, encore une fois, bousillé. Cependant, cette fois-ci, j’ai reçu des appels de Lucy et de Diane, me demandant de mes nouvelles, etc. Ces petits gestes ont enlevé toute l'impatience, l’irritation et le mécontentement que j’avais. Elles m’ont donné un confort et support inoubliable, tout comme les prières que j’avais reçues. Par exemple, j’étais très occupée, essayant de trouver une solution. Puis, Lucy m’a textée, et nous avons parlé. Non seulement m’a-t-elle donné beaucoup de suggestions (comme les classes qui pourront m’aider à l’université), mais elle a aussi partagé ses expériences avec Dieu. Comment Dieu a concrètement opéré en elle. Je n’avais jamais entendu un témoignage pareil, et j’étais tellement inspirée de me tourner vers Lui! Diane et moi avons aussi prié ensemble, alors je les considère comme mes compagnons dans la vie de l’église.

Ceci m’amène au verset dans Ruth, lorsque Naomi dit « appelez-moi Mara ». À travers la classe de Ruth, Frère Antipas a expliqué que Mara signifie amer. Comme Naomi, je savais que j’avais Dieu, je connaissais son existence. Cependant, j’ai choisi de rester à Moab, une terre de famine sans le Seigneur, consumée par la rage et la rancœur. Pourquoi ce problème n’est arrivé qu’à moi? C’est lorsque je suis retournée à la terre de Bethléem, la maison de pain, que j’ai réalisé mon état amaigri. Quand nous ne sommes pas dans la vie de l’église, ce n’est pas juste la grâce et l’abondance de Dieu que nous manquons; c’est aussi l’amour et l'acceptation qu’Il nous offre à travers les saints, et humainement, le support et réconfort que nous avons besoin en surmontant des obstacles. Après avoir entendu toute l’attention que les saints avaient pour moi et après avoir vu leur foi, j’étais tellement inspirée mais aussi tellement pleine de regrets à cause de mon entêtement puisque j'avais cru que je pouvais tout faire moi-même. Quand j’ai pu laisser aller cet orgueil, c’est à ce moment-là que j’ai réalisé que laisser le Seigneur opérer au lieu de moi-même est un privilège et un soulagement.

Donc, comme Ruth, je veux m’attacher à Naomi. Je veux chérir et embrasser toute l’abondance que le Seigneur a à nous offrir. Je veux suivre les saints, les sœurs et grandir dans la présence de Dieu, où leur Dieu devient mon Dieu. C’est merveilleux que nous puissions partager et récolter tous ensemble, et être les uns avec les autres lorsque nous devenons faibles.

Ellena Jin, 9 mai 2021