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Chapitre Onze

Fournissant à Dieu une habitation et un bâtisseur

David désirant construire une maison pour Dieu

Après être devenu roi à l’âge de trente ans, David a régné pendant sept ans à Hébron, et encore trente-trois ans à Jérusalem. La première chose qu’il a faite en devenant roi de tout Israël est de prendre Jébus comme sa capitale, la renommant Jérusalem. C’était significatif, car même dans l’éternité, une ville nommée Jérusalem restera critique à Dieu. Deuxièmement, David a reçu des cadeaux d’Hiram, roi de Tyr, de quoi se faire construire une maison, son propre palais, à Jérusalem.

Après être devenu roi, David a aussi pris cinq femmes de plus, et maintes concubines. Après avoir vaincu les Philistins, il a emporté aussi leurs idoles. Ces deux actes ont été faits en désobéissance à la volonté de Dieu, mais Dieu a soutenu David et l’a même personnellement mené à triompher sur les Philistins après les échecs de David. Le Seigneur travaille avec des hommes indignes pour Son témoignage. D’après nous, Dieu ne devrait pas travailler avec celui qui L’a déçu, mais Dieu portera toujours Son témoignage parmi ceux qui ont un cœur de le porter sur la terre, malgré le fait qu’ils pensent qu’ils L’ont complètement déçu.

David a amené alors l’arche du Seigneur dans la ville qu’il avait prise. Ce qu’on appelait la cité de David, la cité du roi, allait devenir aussi la cité de Dieu où Dieu pourrait demeurer avec Ses prêtres. À Jérusalem, l’arche de Dieu a été placée dans un tabernacle. David a ensuite fait connaître son désir de construire une maison pour Dieu (2 Samuel 7 :2-5).

David faisant connaître son désir de construire une maison pour Dieu

Dieu n’avait même pas indiqué à David Son désir d’avoir une maison. L’idée de construire une maison pour Dieu a émané du cœur de David. Il avait peut-être ce désir lorsque Samuel l’avait oint. Maintenant qu’il demeurait dans un palais royal à Jérusalem, il avait le sentiment qu’il n’était pas bon que Dieu demeure au milieu d’une tente. Il était alors temps d’exécuter son projet. Il était roi, et il avait gagné une cité. Sa maison avait été construite des meilleurs matériaux. Il croyait qu’il ne convenait pas à Dieu de demeurer au milieu d’une tente tandis qui lui habitait dans une maison de cèdre. Il voulait que le Seigneur ait le mieux. J’espère que tous les croyants auront ce sentiment que Dieu mérite le mieux. Nous devrions nous occuper de Dieu d’abord, et ensuite de nos propres besoins.

La réponse de Dieu

Dieu a envoyé Nathan chez David avec la parole suivante (2 Samuel 7 :4-17): « Est-ce toi qui me bâtirais une maison pour que j'en fasse ma demeure »? Il est difficile d’interpréter cette phrase. Dieu se moquait-Il de David ? Disait-Il, « Tu bâtiras une maison pour Moi? Pour que J’y demeure » Ou Dieu était-Il reconnaissant du désir de David ? Dieu disait-Il, « J’ai trouvé finalement un homme ici qui a découvert ce qui est dans Mon cœur ? » Il paraît que Dieu permet à des gens différents de lire plusieurs passages de la Bible d’une façon différente. Une chose est pourtant claire : Dieu n’avait pas besoin d’une maison construite de main d’homme. Dans le nouveau testament, Étienne nous dit, « Mais le Très Haut n'habite pas dans ce qui est fait de main d'homme, comme dit le prophète: Le ciel est mon trône, Et la terre mon marchepied. Quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur, Ou quel sera le lieu de mon repos? » (Actes 7 :48-49). En d’autres mots, Dieu était trop grand pour quelque temple que David pût construire pour Lui. Il reconnaissait pourtant le désir de David de Lui fournir une habitation parmi Son peuple dans la cité qu’il avait obtenue. Le Seigneur était présent avec Son peuple, que ce soit au milieu d’une tente ou dans un temple. Que David construise pour Dieu une telle habitation ou non, Dieu serait avec Son peuple. Si la demande de David n’était pas appropriée, Dieu serait reconnaissant du fait que David était prêt à agir pour Lui à cause de son amour pour Lui. Watchman Nee a dit une fois que quand il s’agit d’aimer le Seigneur, on ne peut jamais « trop faire. » Ceux qui sont morts à Dieu ne Lui donnent jamais de maux de tête. Ils n’engendrent rien pour l’intérêt de Dieu. Le Seigneur est content lorsque nous nous consacrons à Lui pour Lui plaire, bien que cela veuille dire que nous risquons de Lui encore donner des maux de tête !

Je ne crois pas que le Seigneur ait eu aucun sentiment de mécontentement concernant ce que David avait proposé. Je crois, au contraire, qu’Il en était très content, même s’il semblait impossible de fournir quelque chose comme cela à Dieu. Lorsque ma fille me dit, « Papa, je vais t’acheter une cône à glace ! », je suis assez content qu’elle considère mon bonheur, même si l’argent qu’elle croit sacrifier est bien l’argent que j’ai mis dans sa poche !

Dieu n’a pas critiqué le désir de David de Lui construire une telle maison. Il a dit par contre, « j'ai donné une demeure à mon peuple, à Israël, et je l'ai planté pour qu'il y soit fixé et ne soit plus agité, pour que les méchants ne l'oppriment plus comme auparavant et comme à l'époque où j'avais établi des juges sur mon peuple d'Israël. Je t'ai accordé du repos en te délivrant de tous tes ennemis. Et l'Éternel t'annonce qu'il te créera une maison » (2 Samuel 7 :10-11). C’est comme si Dieu disait, « Tu veux me faire construire une maison ? Je ferai construire une maison pour toi. » Dieu a continué, «…j'élèverai ta postérité (Christ, qui est né de la ligne de David) après toi, celui qui sera sorti de tes entrailles, et j'affermirai son règne… Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils… » (voir 2 Samuel 7 :11-16). Salomon était la représentation de la postérité, mais Christ en était la réalité, car le Seigneur avait dit, « Ta maison et ton règne seront pour toujours assurés, ton trône sera pour toujours affermi » (v. 16). Cette promesse, pour David, semblait sans doute trop belle pour être vraie. 

Le désir de Dieu frappant Dieu au cœur

Pourquoi Dieu a-t-Il répondu à David d’une telle manière ? Parce que David L’avait frappé au cœur. D’une part, Dieu aurait pu dire que la proposition de David était un peu drôle, car David voulait qu’Il demeure dans une maison de pierres. D’autre part, le désir de David indiquait combien il aimait Dieu. Dieu reconnaissait énormément le fait que David L’aimait.

Dieu promettant un fils qui Lui ferait construire une maison

La réponse de David était tempérée par le fait que David avait versé du sang en étant obligé de lutter pour établir le royaume de Dieu. Salomon (qui veut dire « paisible ») recevrait donc l’honneur de bâtir le temple de Dieu. Le Seigneur a dit à David qu’Il donnerait de la paix et du repos à Israël pendant toute la vie de Salomon. Dieu traiterait Salomon comme Son fils, et Salomon traiterait Dieu comme son père. Dieu établirait son trône pour toujours.

Salomon comme la représentation, Christ comme la réalité

Ceci indique en fait Christ comme la réalité. Salomon a joui de la paix pendant tout son règne, mais Christ est le fils de David qui connaît vraiment Dieu comme Son père et dont Dieu a établi le trône pour l’éternité. David avait une double bénédiction de Dieu. Il avait, sur terre, Salomon comme fils qui gouvernerait Israël et bâtirait le temple. Christ viendrait, des cieux, comme la postérité de David en devenant un homme, et établirait un royaume céleste. David est ainsi lié au royaume terrestre aussi bien qu’au royaume céleste. N’est-ce pas formidable ?

Ramassant les matériaux pour la construction de la maison de Dieu

David a donc commencé à ramasser les matériaux pour la construction du temple. Lui-même ne construirait pas le temple, mais il fournirait tout ce qui serait nécessaire pour que son fils le construise. Il avait beaucoup cueilli des gens qu’il avait vaincus en bataille, et il en a utilisé pour la construction de la maison de Dieu. La plus grande quantité des matériaux se composaient de bois et de pierres, ensuite d’airain et de fer, et puis d’argent (un million de talents). La plus petite quantité des matériaux se composaient d’or. L’or que David a ramassé, étant le plus précieux et le moins abondant, valait quand même 100 000 talents ! Pendant toutes ses batailles et ses afflictions, David avait pu ramasser une énorme quantité de richesses pour la construction de la maison de Dieu (1 Chron. 22 :14). D’autres pensaient peut-être qu’il se ramassait toutes ces richesses pour lui-même, mais la raison de son accumulation d’un si vaste trésor était l’intérêt de l’habitation du Seigneur dans la cité qu’il capturerait un jour pour Lui.

J’espère que tous ceux qui servent le Seigneur ramasseront des richesses pour l’habitation du Seigneur, tout aussi bien comme David l’a fait dans tout ses ennuis et son affliction. Au fur et à mesure que nous luttons pour le Seigneur, nous devrions être en même temps en train d’accumuler du fer, de l’airain, de l’argent et de l’or. De l’extérieur, il se peut que nous expérimentions des ennuis et de l’affliction, mais de l’intérieur, nous sommes en fait en train de ramasser des matériaux précieux pour le bâtiment de Dieu.

La signification du fer, de l’airain, de l’argent, et de l’or

Que signifient ces quatre matériaux ? Le fer et l’airain font référence à l’autorité et au jugement de Dieu. En Apocalypse (1 :15 ; 19 :15), le Seigneur est quelqu’un qui gouverne avec une verge de fer. Pendant que le Seigneur nous gouverne et nous juge, quelque chose de fer et d’airain se produit en nous pour l’habitation de Dieu. Nous aurons en fin de compte la capacité de gouverner en tant que ceux qui sont sous le trône de Dieu, et nous posséderons une vertu d’avoir subi le jugement de Dieu. C’est sous le gouvernement de Dieu que nous sommes en train d’être jugés, disciplinés, et réglés.

En subissant les expériences du fer de l’airain, nous pourrons aussi commencer à comprendre pourquoi nous devons gagner de l’argent, qui signifie le salut de Christ à travers Sa rédemption. Plus nous expérimentons le jugement de Dieu (signifié par l’airain) et Son autorité (signifiée par le fer), plus nous nous rendrons compte de notre besoin du salut de Dieu (signifié par l’argent). Nous commençons à comprendre que nous avons besoin d’être sauvés dans nos pensées, nos décisions, nos émotions, et nos actions. Nous avons même besoin d’être sauvés dans notre manière de manger et de nous habiller ! En fin de compte, le salut du Seigneur doit pénétrer chaque partie de notre vie.

Les échecs de David

Croyant que comme roi, il était au-dessus de la loi

Néanmoins, David a échoué dans plusieurs points pendant qu’il était roi. Notre position d’autorité nous rend vulnérable à certaines tendances. Pour David, la première tendance était de croire qu’il pouvait faire quelque chose au-dessus des lois.

Celui qui a crû dans le Seigneur et atteint à une position d’honneur parmi les saints pourrait aussi avoir l’impression que certaines choses ne lui sont plus nécessaires. Il se peut qu’il croie les avoir déjà dépassées. Par exemple, d’autres gens croient qu’ils doivent lire la Bible, mais pas lui. D’autres doivent mettre à part un temps pour prier, mais lui ne se sent plus obligé de le faire. D’autres doivent se lever tôt le matin pour toucher le Seigneur et passer du temps à lire la parole pour recevoir la nourriture de vie. Mais celui qui est plus âgé a tendance à penser qu’une telle condition ne s’applique plus à lui.

Le frère Lee m’a dit qu’il ne pouvait pas assister aux réunions de l’église, même pas la table du Seigneur, pendant une certaine période de temps. Ce qu’il y a ajouté m’a encore touché. Il a dit, « Frère Titus, moi aussi, j’ai besoin de la vie de l’église. » Certains d’entre nous pourraient penser qu’un homme spirituel comme lui est sûrement au-dessus d’une telle nécessité. Sa parole a été pourtant un signe d’une vraie maturité. Plus nous sommes maturés, plus nous devons apprécier les pratiques qui aboutissent à une vie chrétienne et à une vie de l’église qui sont saines. Nous ne devrions jamais avoir l’impression que nous sommes au-delà des choses comme cela.

1. David et Bath Schéba (2 Samuel 11-12)

En se croyant au-dessus des lois, David s’est attiré des ennuis sérieux. Beaucoup d’entre nous connaissent l’histoire. Un soir, David, en se promenant sur le toit de la maison royale, s’est aperçu de là une femme qui se baignait, et qui était très belle de figure. On pourrait se demander si Bath Schéba avait arrangé la situation, car il est difficile à croire qu’elle ne savait pas que le roi s’y promenait de temps en temps. Pourquoi se baignait-elle de façon à se faire apercevoir ? Même si nous pouvons prendre en défaut ce qu’elle a fait, c’est David qui est bien coupable d’avoir profité de l’occasion et d’avoir commis le crime. Il a fait envoyer Bath Schéba, a commis de l’adultère avec elle, et ensuite a fait envoyer son mari afin de cacher toute l’affaire, car elle était enceinte.

Urie, mari de Bath Schéba, était l’un des soldats les plus loyaux de David. C’est justement à cause de sa loyauté qu’il a refusé de passer du temps avec sa femme pendant que ses camarades souffraient sur le champ de bataille. Alors le projet de David n’a pas marché. David a donc comploté pour faire tuer Urie en commandant à Joab de placer Urie sur la première ligne au fort de la bataille, et ensuite de retirer les autres troupes d’auprès de lui afin qu’il soit frappé et qu’il meure (2 Samuel 11 :15). Il est difficile à croire que David puisse faire quelque chose de si affreux. Urie a été tué ainsi, et David a pris Bath Schéba pour sa propre femme. Elle lui a enfanté l’enfant qu’elle avait conçu avec lui, un fils.

La réponse de Dieu par Nathan, prophète

Ensuite Dieu a envoyé Nathan à David pour lui raconter une parabole. Il y avait dans une ville deux hommes. L’un était pauvre. Il n'avait rien du tout qu'une petite brebis, qu’il chérissait comme sa propre fille. L’autre était riche. Il avait des brebis et des boeufs en très grand nombre. Pour une raison quelconque, à l’arrivée d’un voyageur, le riche a pris la brebis du pauvre au lieu de l’une des siennes, pour l’apprêter pour son invité. En écoutant cette histoire, David s’est mis en colère, et s’est déterminé de la mort du riche ! Nathan a donc prononcé les paroles célèbres, « Tu es cet homme-là ! » À ce moment-là, David s’est rendu compte de son péché.

Nathan semblait dire, « De ta propre bouche tu as avoué ce dont tu es coupable. Tu as tué ton propre soldat pour prendre sa femme unique, tandis que tu avais déjà une maison pleine de femmes et de concubines. Tu t’es jugé toi-même. Si tu demandes qu’une autre personne soit jugée de cette façon, tu dois porter le même jugement toi-même. Par contre, tu te places au-dessus des lois ! » Ceci était vrai. David méritait la mort pour ce qu’il avait fait. Pourquoi n’avait-il pas ce sentiment avant ? Parce qu’il était roi, et comme roi, inconsciemment, il ne se reconnaissait pas contraint aux mêmes limitations que les autres.

Nous devons faire attention, car si nous pensons que nous avons gagné une réputation parmi les saints, nous risquons alors de dire ce que les autres ne peuvent pas dire, ou de faire ce que les autres ne sont pas sensés faire. Ceci était la première épreuve à laquelle David a fait face, et qu’il a ratée : il n’a pas pu se limiter parce qu’il se croyait avoir atteint un certain niveau. J’espère que nous nous rendrons compte tous que malgré notre spiritualité, nous ne devrons jamais mépriser la parole de l’Éternel (2 Samuel 12 :9).

Conséquences

Après la confession de péché de David, Nathan lui a dit que l'épée ne s'éloignerait jamais de sa maison, et que le fils qui serait né à Bath Schéba par son adultère mourrait. L’enfant est mort en fait, et l’épée ne s’est jamais éloignée de la maison de David en Israël, même jusqu’à aujourd’hui.

Le repentir de David : le Psaume 51

Le repentir de David se trouve en Psaume 51. Il commence ainsi : « O Dieu! Aie pitié de moi dans ta bonté; Selon ta grande miséricorde, efface mes transgressions. » David a compris combien il avait besoin de la miséricorde du Seigneur en abondance. Dans le verset 5, il dit que sa mère l’avait conçu dans le péché. C’est seulement la miséricorde de Dieu qui l’empêchait de commettre plus de péchés qu’il avait déjà commis. Il avait peur que le Seigneur ne le chasse de Sa présence et ne lui retire Son Esprit saint. Ce qu’il avait fait était affreux. Il s’est rendu compte qu’il ne suffirait pas de simplement offrir au Seigneur un holocauste. Et pourtant la dernière chose que David ait demandée au Seigneur dans ce psaume de repentir est que Dieu rebâtisse les murs de Jérusalem : « Bien que j’aie échoué, préserve Ton témoignage de tout échec. En dépit de moi, fais du bien à Scion selon Ta bonne volonté. » Le désir de David était toujours pour l’accomplissement du désir de Dieu. J’ai l’impression qu’après avoir écrit son psaume, beaucoup de ses péchés avaient été réglés.

2. Succombant au favoritisme (2 Samuel 13-19)

Quelle est la deuxième épreuve pour ceux qui dirigent ? C’est s’ils vont succomber ou non au favoritisme. Les dirigeants exercent presque toujours un certain degré de favoritisme. Lorsque celui qui dirige ne dirige pas impartialement, selon le mérite, il peut en résulter du désaccord parmi ceux qu’ils dirigent, aussi bien que le développement des groupes rivaux. Il est difficile aux dirigeants de ne pas aimer certains plus que les autres.

David et Absalom

David avait un fils qu’il aimait beaucoup, dont le nom était Absalom. La Bible dit que depuis la plante du pied jusqu'au sommet de la tête, il n'y avait pas en lui de défaut. De plus, il avait les cheveux incroyablement épais. Un jour, il a tué l’un de ses demi-frères d’avoir exploité sa sœur. Il s’est enfui ensuite, et il a manqué à David. Joab a donc trouvé moyen de faire retourner Absalom, bien que David ait refusé de le voir. David a reçu Absalom en fin de compte. Absalom a profité de sa position royale d’aller contre David. Il s’asseyait à la porte de la ville et se réunissait avec les gens avant qu’ils ne puissent voir David, et leur disait qu’il s’occuperait d’eux et les traiterait avec bonté. Il a ainsi dérobé le cœur des gens d’Israël à David. Puis il a demandé à David la permission d’aller à Hébron d’accomplir un vœu qu’il avait fait à l’Éternel. David lui a permis d’y aller. Ce qu’Absalom envisageait pourtant était d’être couronné roi à Hébron, là où David avait été couronné roi de Juda.

Conséquence

Lorsque David a appris la révolte d’Absalom, lui et sa famille ont fui Jérusalem, car il savait que si Absalom les attrapait, il les tuerait tous, et même commencerait un massacre dans la ville de Jérusalem elle-même.

Qu’est-ce qui a provoqué toutes ces conséquences pour David ? Son favoritisme. Il aurait dû laisser Absalom en exil, au lieu d’accepter le remède de Joab. Joab représente la chair avec ses bonnes intentions. Absalom a été finalement acculé par les troupes de Joab, s’est enfui sur son âne, mais sa tête a été prise à un térébinthe, et il est demeuré suspendu entre le ciel et la terre, le rendant ainsi une cible facile pour la lance de Joab. David a beaucoup pleuré la mort de son fils après avoir entendu la nouvelle, de sorte que personne n’ait pu le réconforter. Tous les gens d’Israël sont devenus troublés par la réaction de David, puisqu’ils avaient soutenu David contre Absalom, et le voilà maintenant en train de pleurer sans cesse la mort de celui qu’ils avaient réussi à tuer pour sauver le roi, et même en train de dire qu’il aurait voulu mourir à la place de son fils. Qu’il est difficile de surmonter le favoritisme ! Joab a reproché à David son incapacité d’agir pour le royaume. Il lui a dit, « Tu as aujourd'hui rendu honteuse la face de tous tes serviteurs, qui ont aujourd'hui sauvé ta vie, et la vie de tes fils et de tes filles, et la vie de tes femmes, et la vie de tes concubines, en ce que tu aimes ceux qui te haïssent, et que tu hais ceux qui t'aiment; car tu as montré aujourd'hui que tes chefs et tes serviteurs ne te sont rien; et je sais aujourd'hui que, si Absalom vivait et que, nous tous, nous fussions morts aujourd'hui, alors cela serait bon à tes yeux » (2 Samuel 19 :5-6). C’était un bon reproche. Il a continué, « Et maintenant, lève-toi, sors, et parle au coeur de tes serviteurs; car je jure par l'Éternel que si tu ne sors, pas un homme ne demeurera cette nuit avec toi; et ceci sera pire pour toi que tout le mal qui t'est arrivé depuis ta jeunesse jusqu'à maintenant » (v. 7). David était tellement accablé de douleur par la mort d’Absalom qu’il a oublié sa responsabilité envers son peuple. Les paroles franches de Joab l’ont ramené à la réalité. Il est sorti voir le peuple à la porte et s’est réuni avec eux. Le peuple en était encouragé. Toute cette situation aurait pu être évitée si David n’avait pas exercé un tel favoritisme envers Absalom.

Tenant compte comme son propre gain de ce que Dieu avait accompli (2 Samuel 24)

Une autre chose qui peut être une occasion de chute pour les dirigeants est le fait d’être fier de leurs accomplissements et de mesurer leur succès en tenant compte de leurs ressources. Les hommes d’affaires peuvent le faire, mais pas les hommes spirituels. David a commis un péché en essayant de dénombrer le peuple afin de déterminer sa force. En faisant quelque chose comme cela, nous disons en fait que nous cherchons de la force en quelque chose autre que Dieu.

Si quelqu’un est sauvé à cause de notre exercice dans l’évangile, ou si le Seigneur nous comble de quelque chose, nous devrions nous en réjouir. Mais nous ne devrions pas nous occuper de gagner des gens pour une raison autre que l’intérêt du Seigneur. Il est souvent trop facile de devenir heureux du salut de quelqu’un, car on a tendance alors de s’en vanter.

Au début de mon service du Seigneur au lycée, plus de cent personnes ont été sauvées par notre prédication de l’évangile. J’ai toujours tendance, même aujourd’hui, à penser à ce nombre, bien que ceci se soit passé il y a cinquante ans ! C’est quelque chose qui est dans notre sang.

Le résultat du dénombrement de David indique qu’il y avait eu une véritable augmentation lors des années de son règne. Il y avait en Israël huit cent mille hommes de guerre tirant l'épée, tandis qu’en Juda il y avait cinq cent mille hommes. Ces chiffres de recensement nous semblent astronomiques, mais ils sont mentionnés dans la Bible, alors nous devons les croire. Cependant David s’est rendu compte qu’il avait péché en dénombrant le peuple. Il avait oublié que dès le début, le Seigneur lui avait dit que Lui-même était le véritable roi.

Conséquences

Dieu a donné à David trois choix de punition. David a tout simplement dit, « Oh! Tombons entre les mains de l'Éternel, car ses compassions sont immenses; mais que je ne tombe pas entre les mains des hommes! » (2 Samuel 24 :14). Dieu a donc envoyé la peste parmi le peuple, et il est mort soixante-dix mille hommes en fin de compte. Un ange a apparu dans l’aire d’Aravna. David s’est dépêché d’y aller acheter l’aire, d’y élever un autel, et d’y offrir des sacrifices. La peste s’est retirée de dessus le peuple. Cette aire est devenue plus tard le site du temple. Cela veut dire que le Seigneur avait gagné quelque chose, même à partir de l’échec de David. De son péché envers Bath Schéba et Urie, Salomon, le bâtisseur du temple, a été gagné. De son péché en dénombrant le people, le site du temple a été gagné.

Même après tous ces échecs, nous devons toujours apprécier David. Son cœur était toujours envers Dieu, ce qui permettait à Dieu de s’avancer, même lorsque David agissait d’une façon qui semblait lui interdire de rien à voir avec le dessin de Dieu. Dieu a pu continuer à utiliser David parce que David, malgré ses échecs, était un roi qui était selon le cœur de Dieu, et il a cherché à servir sa génération en tant que tel.

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