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Chapitre Quatre

La victoire de David dans l’épreuve: choisi, oint, formé et éprouvé (1)

Saül est devenu roi au moment où la petite nation d’Israël se trouvait dans une situation désespérée. Les Philistins occupaient la côte à l’ouest et au nord, tandis que les Ammonites menaçaient de l’est. En fait, les Ammonites avaient déjà envahi Israël et exigeaient la capitulation de Jabès en Galaad, une ville en Israël. Saül faisait face à une situation difficile, en tant que roi. Le peuple n’était pas habitué à avoir un roi, et il restait beaucoup de choses à mettre en route. Saül avait donc une grosse tâche devant lui.

Saül était incapable de tourner à Dieu

Samuel a conseillé à Saül de faire ce qu’il devait faire comme roi, mais la tâche de mettre en ordre un nouveau système de gouvernement était une entreprise énorme. Saül aurait dû tourner à Dieu, mais il semble qu’il ne savait pas le faire. Il dépendait de son propre jugement, de celui de Samuel, et aussi du Dieu de Samuel. Lui-même ne semblait pas pourtant connaître Dieu.

La fin de Saül

Saül a eu un bon début. Puisqu’il ne savait pas dépendre de Dieu, Dieu l’a quitté, et Saül est devenu finalement une personne différente. Nous devons tous nous rendre compte à quel degré la miséricorde de Dieu nous préserve sans que nous en soyons même conscients. Si Dieu retirait de nous Sa main, on verrait une autre personne !

Lorsque le Seigneur s’est retiré de Saül, Saül a essayé de tuer David malgré les efforts de David d’aider Saül en jouant de la harpe pour lui. Saül voulait désespérément maintenir son propre pouvoir au lieu de s’intéresser aux meilleurs intérêts d’Israël. Il est devenu jaloux en entendant les femmes chanter les louanges de David, et il a commencé à regarder David comme une menace. Il a même dit à son fils et à ses serviteurs de tuer David (1 Samuel 19 :1). Pour Saül, il valait la peine de sacrifier David pour garder son pouvoir et sa position. Ce n’était pas le même Saül qui avait commencé son règne en tant que le premier roi d’Israël.

Cherchant à tuer David afin de préserver sa place

De nombreuses personnes qui atteignent une position d’influence essaient de s’y accrocher, même s’ils ont besoin de sacrifier les autres. Même dans l’œuvre du Seigneur, nous avons observé certaines personnes qui ont été prêtes à sacrifier des autres afin de protéger leur place ou position. En oeuvrant donc pour l’église et pour le témoignage du Seigneur, il est parfois facile de croire que tout irait beaucoup mieux si certains individus n’étaient plus là. Et si ces individus sont chassés ou déplacés, nous en sommes tranquilles, croyant que tout sera plus facile dès lors pour notre progrès spirituel ! Si, par contre, le Seigneur nous a vraiment donné quelque chose, nous n’avons pas besoin de nous inquiéter de la possibilité qu’on nous l’arrache. En effet, nous devons nous soucier du bénéfice de ceux qui sont avec nous, et faire confiance au Seigneur d’accomplir ce qu’Il veut, car il s’agit de Son œuvre, et non de la nôtre !

À Guilgal, Saül a désobéi à Samuel en offrant des sacrifices afin de remporter la victoire contre les Philistins. Il a ensuite épargné les meilleures brebis, les meilleurs boeufs, les meilleures bêtes de la seconde portée, les agneaux gras, et tout ce qu'il y avait de bon des Amalékites, afin de s’en servir comme offrandes au Seigneur. Le voilà maintenant en train de lutter désespérément pour retenir sa position de roi, prêt même à tuer quelqu’un pour y réussir !

Watchman Nee a écrit une chanson en chinois, disant que lorsque les autres étendaient la main contre lui et commençaient à se disputer, il fermait sa porte et chantait des hymnes au Seigneur, se rendant compte que c’était le Seigneur qui souffrait le plus. Le Seigneur ne se réjouit pas lorsque les frères se disputent à propos de qui doit se soumettre à qui, et de ce qui se passera si tel frère ne cède pas à tel autre frère.

Renonçant à Dieu et convoquant Samuel à l’aide d’une femme qui « évoquait les morts »

Les Philistins se battaient contre Israël, et Saül avait amené son armée contre eux. Il a pourtant eu peur à cause de la grandeur de leur armée (1 Samuel 28). Les Philistins représentent la chair. Leur présence pendant l’époque de Saül et de David constituait toujours un problème. Notre chair est une présence constante qui nous menace toujours !

À la vue du camp des Philistins, Saül a été donc saisi de crainte, et « un violent tremblement s'est emparé de son cœur ». Samuel, la personne dont il dépendait comme son « dieu, » était mort (v. 3). Qu’a-t-il donc fait ? Il a cherché l’aide d’une sorcière afin de ramener Samuel de la mort ! Saül semblait tout carrément ne pas connaître l’Éternel, bien que l’Éternel l’eût fait roi. Il savait assez pour faire retrancher du pays d’Israël de tels spiritualistes (il discernait le bien et le mal), mais en se trouvant dans cette situation particulière, lui-même s’en est servi (il ne connaissait pas Dieu). Il était apparemment entouré des gens qui connaissaient de telles affaires perverses, car l’un de ses serviteurs avait entendu parler d’une femme à En Dor qui « évoquait les morts. » On appellerait une telle personne aujourd’hui un médium. Qu’il est triste qu’aucun de ses serviteurs ne lui a suggéré d’essayer de tourner au Dieu vivant ! Par contre, Saül s’est déguisé en prenant d'autres vêtements, et il est parti avec deux hommes pendant la nuit chez cette sorcière d’En Dor. Combien Saül s’était rabaissé ! Lorsqu’il l’a rencontrée, elle n’a pas été persuadée de faire ce qu’il voulait qu’elle fasse, puisque lui-même avait ordonné que tous ceux qui pratiquaient de la sorcellerie soient mis à mort. Comment savait-elle que ces hommes n’étaient pas des espions de Saül ?

Saül lui a même juré au nom de l’Éternel qu’il ne lui arriverait pas de mal si elle faisait ce qu’il lui demandait. Saül, roi du peuple de Dieu, au nom de l’Éternel, a fait un pacte avec une sorcière qui collaborait avec l’ennemi de Dieu ! La femme a donc fait ce que Saül lui avait demandé de faire, et a convoqué la personne du nom qu’il lui a donné. Lorsque Samuel a apparu en réalité, elle en était choquée, car elle s’est rendue compte à ce moment que l’homme qui lui demandait de faire ceci ne devait être aucun autre que Saül lui-même.

Saül a demandé à la femme ce qu’elle voyait. Elle a répondu qu’elle avait vu des dieux monter de la terre (Hébreu : Élohim). Ceci est difficile à comprendre s’il s’agit des dieux au pluriel, mais ce devait être quelque chose à s’émerveiller. Elle lui a dit qu’un vieillard montait de la terre, enveloppé d’un manteau. En comprenant que c’était Samuel, Saül s’est prosterné par terre.

Samuel a pourtant reproché à Saül en disant, « Pourquoi m'as-tu troublé, en me faisant monter? » Saül a répondu qu’il était dans la détresse à cause des Philistins, et il avait besoin du secours de Samuel. Saül se trouvait vraiment désespéré. Il avait un ennemi, mais il n’avait pas de Dieu, et personne ne pouvait parler à Dieu pour lui, ni à lui pour Dieu. Il s’est senti obligé de chercher un fantôme !

Cherchant de l’aide et du réconfort loin de Dieu

Nous ne devons pas croire que ce que Saül a fait n’a aucun rapport avec nous aujourd’hui. Si vous n’expérimentez pas un Christ vivant, un jour, vous risquez peut-être de vous trouver à côté du tombeau d’un frère que vous respectiez. Il y a des saints qui visitent les tombeaux des hommes spirituels, et quoiqu’ils ne puissent pas évoquer ces hommes, ils se sentent réconfortés, comme s’ils peuvent raconter aux morts les problèmes qu’ils ne peuvent pas raconter à Dieu. Que le Seigneur nous garde d’une telle fin. Combien nous devons connaître aujourd’hui le Christ vivant !

Tant que vous êtes jeune, vous devez vous exercer à connaître le Seigneur et avoir Sa présence dans les grandes et les petites affaires – vos études, votre spécialité, votre carrière, votre mariage, tout ce à quoi vous faites face…vous devez dire au Seigneur, « Je ne veux pas finir par prier un jour au tombeau d’un frère mort. Je veux apprendre à Te connaître comme mon Seigneur en toutes choses ! Seigneur, je veux avoir Ta parole toute ma vie, dès aujourd’hui ! » Nous devons tous expérimenter Jésus comme notre Seigneur vivant.

La réaction de Samuel

Samuel a dit à Saül qu’il ne pouvait rien faire pour lui, car Dieu s’était retiré de Saül et était même devenu son ennemi et avait donné son royaume à David (v. 16). Samuel avait aimé Saül, et il l’avait même pleuré. Puisqu’il ne lui restait plus rien à faire pour Saül quand il était vivant, il ne pouvait certainement plus rien faire pour Saül, maintenant qu’il était mort.

La pente savonneuse de la religion

La religion abaisse les gens à un tel degré qu’ils s’impliqueraient dans des choses comme cela. D’abord, la religiosité de Saül l’a mené à penser qu’il pouvait combattre sans Dieu. Ensuite, sa religiosité l’a mené à penser qu’il pouvait se racheter en offrant ce que Dieu avait condamné. Troisièmement, sa religiosité a mené Saül au point où il ne se souciait que de son propre royaume. Finalement, sa religiosité l’a mené au point où il a cherché le conseil d’un fantôme à travers d’une sorcière ! Nous apercevons maintenant quelqu’un loin de la présence de Dieu. Une fois que vous vous impliquez dans la religion, vous ne pouvez pas imaginer à quel point elle peut vous éloigner de Dieu. Voilà pourquoi je refuse de compromettre lorsque je vois entrer dans la vie de l’église quoi que ce soit qui pourrait potentiellement devenir un substitut de Christ, peu importe s’il semble bon ou nécessaire. Pouvons-nous nous permettre quelque chose qui réduit notre nécessité de chercher Christ ? Peu importe si c’est une « haute vérité » ou un « haut ministère » ou même une « haute unité. » Si les saints ne sont pas amenés à Christ Lui-même, il s’agit de la vanité. Tout ce qui est hors de Christ Lui-même ne peut résulter en ce qui est selon le cœur de Dieu. Tout ce qui se produira de telles choses est une autre dénomination.

David, un homme selon le cœur de Dieu

Ayant Saül comme un précédent

Après avoir considéré l’expérience de Saül, nous pouvons peut-être croire qu’il vaudrait mieux ne jamais avoir été sauvés, car nous ne serions jamais exposés alors à la religion. Dieu nous a pourtant donné un chemin. La vie de Saül devrait nous être un avertissement, mais une autre personne révèle ce que Dieu cherche. David nous révèle que Dieu Lui-même peut être notre chemin.

1. Choisi

La première caractéristique d’un homme que Dieu veut gagner est le fait qu’il a été choisi par Dieu. Cette caractéristique s’est manifestée même dans la jeunesse de David. Lorsqu’il a tué Goliath, il devait être très jeune. Quel âge avait-il quand les femmes commençaient à chanter ses louanges en Israël ? Il était toujours un très jeune homme. Comment se fait-il qu’un homme aussi jeune se soit tellement manifesté ? Tout d’abord, il a été choisi. Cependant, être choisi ne suffisait pas. Il devait aussi être formé.

2. Formé

Qu’en sera-t-il de n’importe quel jeune croyant d’ici vingt ans ? Une possibilité est qu’il n’aura abouti à rien. Aucun jeune ne croit qu’il n’aboutira à rien, mais ceci ne veut pas dire que la possibilité n’en existe pas. Une autre possibilité est qu’il sera centré sur sa carrière avec peu d’intérêt à Dieu. Une autre possibilité est qu’il sera devenu un chrétien fidèle, assistant aux réunions. Si on lui demande de faire quelque chose, il le fera. Autrement dit, il est un bon chrétien ! Mais ce que le Seigneur cherchera dans vingt ans ne sera ni un fainéant qui vit sur sa femme, ni une personne absorbée par sa carrière, ni même un « bon » chrétien. Le Seigneur cherchera plutôt quelqu’un qui portera quelque chose que le Seigneur Lui-même lui aura confié, qu’il travaille ou qu’il Le serve à plein temps. Combien de gens pareils existe-t-il sur la terre aujourd’hui ? Ce sont ces gens-là que Dieu cherche. Ce sont ces gens-là qui sont selon Son cœur.

Qui peut déclarer aujourd’hui que sa vie a une telle signification et un tel but ? Seulement ceux qui portent quelque chose devant le Seigneur Lui-même. Ces gens-là ont une vie d’une valeur éternelle. J’ai soixante-dix ans, mais je ne me sens pas vieux, car je porte ce que le Seigneur m’a confié depuis plus de cinquante ans, et je le porte toujours. Notre labeur peut produire quelque chose d’éternel ! Cette existence est si noble ! J’espère que dans quelques années, plusieurs qui sont encore jeunes pourront témoigner que jour par jour, ils auront exploré Christ, joui de Christ, participé à Christ, communié avec Christ, et permis à Christ de s’écouler en eux, à travers d’eux, et hors d’eux. Ceci est une vie qui est valable.

Un témoignage personnel

J’ai obtenu mon diplôme de l’Université de Taiwan, qui est la meilleure université à Taiwan. Plusieurs de mes camarades de classes sont devenus présidents des corporations, des professeurs, ou des employés du gouvernement. À mon avis, aucune de ces carrières n’a eu aucun effet sur ce qui compte vraiment. Même si beaucoup de mes camarades ont réussi aux yeux du monde, leur vie a été gaspillée ! J’ai reçu l’éternité dans mon esprit quand j’avais dix-sept ans, et elle ne m’a jamais quitté. N’est-ce pas merveilleux ? J’espère que ceux qui lisent ce chapitre diront fermement, « Je peux être jeune, mais quelque chose de l’éternité se manifestera en moi ! Ce à quoi je me donne sera manifesté dans l’éternité ! Je suis une personne limitée par le temps, mais ce que je fais est pour l’éternité ! »

Toute autre sorte de vie a très peu se sens. J’entends dire de temps en temps qu’un camarade de classe ici et un autre là sont morts. J’en suis triste, car j’ai l’impression qu’ils ont gaspillé leur vie, bien qu’on les eût sélectionné parmi les milliers de gens pour assister à la meilleure université de Taiwan. Tous ceux qui deviennent célèbres à Taiwan ont commencé avec un diplôme de l’Université de Taiwan. Ceux qui ont reçu leur diplôme avec moi sont maintenant en train de prendre leur retraite. Lorsque mes camarades de classe me voient, ils m’invitent à leurs réunions. Je suis obligé de dire non, car je suis simplement trop chargé et occupé de ce que le Seigneur m’a confié. Même à mon âge, il reste de plus en plus à faire pour l’intérêt du Seigneur. Que cette vie est bonne !

Pas un homme parfait, mais un homme selon le cœur de Dieu, prêt à être formé

Voilà la sorte de vie que David a menée. Malgré les problèmes de David, Dieu aurait toujours dit, « Oui, il est faible, et il a ses défauts, mais sa vie est pour Moi et pour Mon économie ! Voilà pourquoi il Me satisfait. »

Nous devons pourtant être formés afin de satisfaire le cœur de Dieu. Les Américains ont beaucoup de mal à comprendre ce concept, car ils préfèrent typiquement être laissés seuls, même par Dieu. Leur sentiment est que la formation viole notre droit de ne pas être trop durs avec nous-mêmes. De nombreux saints s’opposent à se donner à être formés. Si nous ne sommes pas formés, nous n’accomplirons pas pour Dieu autant que nous aurions pu accomplir, même si nous sommes très doués.

La formation développe notre capacité d’accomplir ce que Dieu veut nous confier

Je suis toujours impressionné par des gens qui sont doués en musique. Il y en a certains qui peuvent jouer du piano à l’oreille, sans aucune formation formelle. Ils peuvent faire de la très belle musique, mais sans formation, leur capacité de se développer davantage est limitée. S’ils veulent trouver leur véritable potentiel, ils auront besoin d’être formés. En voyageant une fois dans un pays du tiers monde, un frère qui avait écouté un de mes messages s’est approché de moi. Il voulait s’assurer qu’il avait bien compris mon message. Il était très intelligent et il avait mémorisé mon message. Il m’a dit qu’il tournerait mon message en chanson et qu’il le chanterait partout dans les divers villages. C’était un jeune homme avec un bon mémoire et extrêmement doué, mais sans formation. J’ai peur qu’il ne puisse pas se développer beaucoup plus. Il désire accomplir quelque chose que le Seigneur lui a confié, mais même un tel don nécessite une formation plus approfondie.

3. Oint

Tous ceux qui servent le Seigneur doivent être formés. Ils doivent aussi être oints. Être oint est la manifestation d’être choisi. Si Dieu vous a choisi dans l’éternité, vous aurez un jour l’expérience d’être oint. Cette expérience d’être oint devant Dieu est quelque chose de très particulier et d’inoubliable. Tout croyant aurait dû eu l’expérience d’être oint soit au moment de leur salut, soit quelque temps après. L’expérience d’être oint fait partie de l’opération de l’Esprit sur vous, ce qui vous met à part pour Dieu pour Son but. Après une telle expérience merveilleuse, soyez quand même prêt à être éprouvé. C’est seulement après l’épreuve que celui qui a été choisi, formé et oint, puisse être approuvé.

4. & 5. Éprouvé et approuvé

Les jeunes ont normalement du mal à subir une période d’épreuves. Il y en a peu qui sont capables de triompher, car l’épreuve semble contredire tout ce qui est dit raisonnable. Par exemple, après une période de formation, et après l’expérience de l’onction, vous pouvez peut-être croire que vous devez tout de suite vous mettre au service du Seigneur. Par contre, il se peut que vous soyez mis à côté, et même frustré par quelqu’un. Au lieu d’avoir l’opportunité de prouver de quoi vous êtes capable de faire, il semble que vous soyez coincé dans un endroit où l’on ne vous appréciera jamais. Que devez-vous faire ? Vous devez subir la période d’épreuve avant d’être approuvé.

Au lieu de vous plaindre des anciens ou des serviteurs, et au lieu de croire qu’ils sont incompétents de ne pas se servir de votre talent, vous devez vous rendre compte que le Seigneur ne se trompe pas. Toutes les choses spirituelles que vous croyez posséder doivent être éprouvées afin de vérifier leur authenticité. Ainsi devez-vous être non seulement choisi, éprouvé et oint, mais aussi éprouvé afin de déterminer où vous en êtes en réalité. Nombreux sont ceux qui aiment le Seigneur, mais qui n’arrivent pas à réussir aux épreuves qui mènent à la victoire. .

Un frère servant à plein temps a déménagé à une certaine région des États-Unis. Il est devenu ancien dans une grande église. Plusieurs autres ouvriers, ayant appris la situation, ont commencé à déménager au même endroit, croyant qu’ils pourraient aussi être plus manifestes de cette façon. Plusieurs sont devenus plutôt déçus, et sont retournés. Les épreuves ne sont pas faciles. Si le Seigneur vous dirige à déménager quelque part, il vaut mieux partir, sans aucune autre espérance que d’y trouver le Seigneur Lui-même. Trop de saints qui « ont » quelque chose s’attendent aussi à être appréciés et employés afin d’accomplir de grandes choses. Ils se sentent prêts ! Ne sont-ils pas plus capables que ceux qui servent déjà ? Pourquoi ne devraient-ils pas s’attendre à être reconnus ? Pourquoi les autres semblent-ils toujours les gêner ? « Si seulement ces frères qui me bloquent me cédaient la place et me donnaient l’occasion d’opérer ! » Le Seigneur ne semble pas du tout coopérer. Il leur permet de continuer afin de discerner votre cœur.

Frères, si vous sentez qu’il y a quelque chose en travers de votre chemin, vous concevez les choses comme si vous étiez dans une institution plutôt que dans le corps vivant du Seigneur. Si vous vous croyez frustré par quelqu’un, cela veut dire que cette personne est justement celle que vous devez soutenir et avec qui vous devez servir ! Vous devriez l’aider ! Si vous prenez ce chemin, vous porterez des fruits, et vous trouverez de la victoire dans l’épreuve. Si, par contre, vous croyez qu’on vous empêche de faire ce que vous voulez faire, vous ne trouverez pas de victoire dans l’épreuve, peu importe à quel point vous avez été formé. Vous vous demanderez pourquoi personne ne vous dit amen. Frères, les saints ne sont pas froids. Ils sont sains. Toute la situation sert à vous mettre à l’épreuve. C’est seulement par de telles épreuves que vous trouverez des occasions d’expérimenter de la victoire dans l’épreuve.

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