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Chapitre Cinq

La victoire de David dans l’épreuve (2)

1. Choisi

Avant que Dieu puisse nous gagner, nous devons expérimenter plusieurs choses. Être choisi n’est pas suffisant en soi. Nous devons aussi être oints, formés, éprouvés, et approuvés avant de commencer à vraiment servir Dieu selon Son propre cœur.

D’après Ephésiens 1: 4-5, le fait d’être sauvé veut dire que vous étiez choisi par Dieu avant la fondation du monde. Paul s’est rendu compte qu’il avait été mis à part pour le Seigneur dès le ventre de sa mère (Gal. 1 :15). Nous devons nous en rendre compte aussi. Nous sommes différents de tous les autres, car nous avons été choisis par Dieu, et Dieu nous a choisis pour nous gagner !

Que nous atteignions ou pas le but que Dieu nous a préparé dépend quand même de notre participation. C’est semblable à être accepté par une université prestigieuse. Si vous acceptez d’être choisi, vous participerez au programme. De plus, si vous êtes fidèle à compléter vos études, vous obtiendrez votre diplôme. Il y a pourtant d’autres possibilités. Il se peut que vous ne croyiez pas, ou que cela vous soit égal, qu’on vous ait choisi, et que vous n’y participiez donc pas. Quiconque tombe dans cette catégorie ne finira pas par atteindre le but pour lequel on l’avait choisi (pas au moins à travers le programme en question !). Une autre possibilité est que vous puissiez commencer à assister à vos cours de l’université, mais que vous n’étudiiez pas adéquatement, et que l’on vous trouve par conséquent inhabile à compléter le programme et d’obtenir votre diplôme. Être choisi est une chose, mais réaliser le but de votre sélection en est une autre. Ainsi, en tant que ceux qui ont été élus par Dieu, nous de devrions pas permettre que la sélection que Dieu a faite de nous devienne quelque chose en vain (2 Pierre 1 :10). Comme ceux qui ont été choisis par Dieu, nous devrions prier, « Seigneur, je suis ici pour participer à tout ce que Tu as préparé pour moi. C’est mon désir d’être fidèle à Ta sélection ! »

Après que Dieu avait commandé à Samuel de cesser de mener deuil sur Saül et de choisir un autre roi parmi les fils de Jesse le Béthléhémite, Samuel Lui a obéi en partant tout de suite, malgré le fait qu’il avait peur que Saül ne le tue si celui-ci découvrait la raison de son voyage. Dieu a donc dit à Samuel de dire à Saül qu’il partait afin d’offrir un sacrifice. Après être arrivé chez Jesse, Samuel a commandé que Jesse et ses fils assistent au sacrifice.

Choisi d’être un sacrifice

Ce portrait devrait nous impressionner. Selon notre compréhension, on nous appelle à quelque chose de si haut, ce qui est tout à fait vrai. Mais nous devons aussi nous rendre compte qu’on nous appelle à un autel de sacrifice. Si nous désirons être ceux que le Seigneur peut utiliser, nous devons nous préparer à devenir ceux qui n’ont aucun droit et aucune liberté d’agir selon notre propre volonté. Une fois que vous devenez un sacrifice, tout ce que vous aviez comme vie hors de Dieu est terminé. Nous devrions aussi nous rendre compte qu’à cet autel, la plupart de ceux qui ont été amenés devant Samuel en tant qu’ « offrandes » ont été rejetés. Nous devrions avoir l’aspiration d’être le sacrifice que choisirait le Seigneur.

Un pastoureau

Dieu a dit à Samuel de ne pas être impressionné par la hauteur de la taille et de l’apparence du premier né d’Isaì, Éliab, car Il ne regardait pas à l’apparence extérieure, mais plutôt au cœur. Samuel a donc appelé le fils suivant, et le suivant, et ainsi de suite. Après avoir regardé les sept fils d’Isaì, Samuel s’est rendu compte que le Seigneur n’avait choisi aucun d’entre eux. À cause de cela, et à cause de la parole du Seigneur, Samuel s’est rendu compte qu’il n’avait sans soute pas encore fait la connaissance de tous les fils d’Isaì. Isaì a indiqué qu’il lui restait encore un fils, le plus jeune, mais que celui-ci faisait paître les brebis. (Faire paître les brebis, c’était peut-être une responsabilité assez normale pour le plus jeune fils d’une famille de l’époque, mais, comme nous allons le voir, le fait d’avoir été berger porterait pour David une grande signification à son règne).

Samuel a peut-être espéré que Dieu choisirait le fils aîné, car il avait l’air très prometteur. Certains d’entre nous préféreraient peut-être que Dieu eût choisi quelqu’un qui était incompétent, car alors nous pourrions croire qu’un paresseux est prometteur! Celui que Dieu cherche est pourtant une personne qui semble être ni prometteuse, ni inutile ! Samuel a dû s’étonner que Dieu ait rejeté tous ceux qui semblaient si prometteurs, mais il a insisté que David soit cherché, en disant qu’on ne se placerait pas autour de la table avant que l’affaire ne soit réglée.

Isaì a donc fait amener David, qui était sans doute assez loin, ce qui faisait que tout le monde l’a attendu solennellement jusqu’à ce qu’on l’ait amené dans leur présence. Pour Samuel, ceci était une affaire très sérieuse, et il s’est assuré que tous les autres s’en soient rendus compte aussi. En tant que serviteurs du Seigneur, nous avons tous besoin de pouvoir reconnaître quand il est temps d’être sérieux avec le Seigneur, et de nous porter avec une telle détermination jusqu’à ce que l’affaire soit accomplie. Peut-être qu’il y a un frère qui est dans une situation très grave. Nous avons le sentiment que nous ne devons cesser de prier que jusqu’à ce qu’il réussisse à surmonter son obstacle. J’espère que nous pourrons tous prier jusqu’à ce que notre prière soit exaucée de cette façon. Nous prenons trop souvent les choses à la légère alors que nous devrions plutôt nous tenir ferme avec urgence jusqu’à ce que le Seigneur ait remporté la victoire.

2. Oint

Lorsque David a été amené devant eux, Samuel a vu qu’il avait le teint rosé, avec de beaux yeux, et qu’il était beau de visage. La Bible ne dit pas qu’il était grand, alors c’était probablement un adolescent d’une taille moyenne. Lorsque les autres l’ont vu, ils se sont rendus compte qu’il était modeste mais charmant. Quand Samuel a vu David, le Seigneur lui a dit, « Lève-toi, oins-le; car c'est celui-là. » Samuel a pris donc la corne d'huile, et a oint David au milieu de ses frères. La Bible nous dit que l'Esprit de l'Éternel a saisi David, depuis ce jour-là et dans la suite (I Sam. 16 :13). J’espère que chacun des croyants du Seigneur se rendra compte que ceci devra être leur propre expérience. Si vous avez cru au Seigneur Jésus, vous avez été choisi de parmi tous les autres gens avant la fondation du monde. Avant l’existence de toute autre chose, Dieu nous a choisis, et nous a même prédestinés pour Sa satisfaction. Nous devons alors chercher à expérimenter sans cesse l’Esprit. L’expérience qu’avait David dans son onction était différente de celle de Saùl. Lorsque Saùl a été oint, Samuel l’a encouragé en lui disant, « L'Éternel ne t'a-t-il pas oint pour prince sur son héritage? » Samuel ne fait apparemment aucune remarque à l’occasion de l’onction de David. On nous dit tout simplement que l’Esprit l’a saisi depuis ce jour-là et dans la suite.

Tout élu de Dieu devrait expérimenter l’onction du Seigneur

Dans votre vie chrétienne, il doit y arriver un certain moment où vous vous rendez compte que vous avez été élu par Dieu. Il est possible que cette réalisation ait eu lieu au moment de votre salut, ou bien qu’elle ait eu lieu lorsque vous avez commencé à aimer le Seigneur. Si vous êtes fidèle à suivre le Seigneur pendant une période de temps, vous arriverez en fin de compte à un point où vous aurez le sentiment que vous avez expérimenté quelque chose de plus devant le Seigneur. Lorsque vous expérimenterez de l’onction, vous saurez que vous avez reçu quelque chose de très authentique et de très solide du Seigneur ; c’est quelque chose qui vous reviendra nettement à l’esprit. Dans l’ancien testament, comme dans le cas de David, le rôle de l’homme est assez passif à cet égard, mais dans le nouveau testament, il s’agit de la collaboration de Dieu et de l’homme qui oeuvrent ensemble.

Être élu et être oint sont deux choses différentes. Vous avez été élu dans l’éternité passée. Votre expérience d’être oint fait référence au moment précis où vous et Dieu vous déplacez mutuellement afin de substantifier une réalité spirituelle.

Un témoignage personnel

J’ai reçu le Seigneur le premier janvier, 1953 à approximativement neuf heures et demie du soir. Je me suis retiré de la vie de l’église pendant quelque temps, mais bientôt après, j’ai été ranimé. À l’époque je suis devenu une personne qui lisait la Bible, qui prêchait l’évangile, et qui servait dans la vie de l’église. J’étais connu pour un amoureux fou de Jésus. Pendant la pause de dix minutes à l’école, certains d’entre nous couraient à l’immeuble où les écoliers de l’école secondaire avaient leurs cours. Nous nous mettions à l’estrade et nous leur prêchions l’évangile de Jésus Christ. Ils nous écoutaient parce qu’ils ne savaient pas si l’école nous avait envoyés ou non. Avant et après les cours, nous nous mettions à la porte et distribuions des pamphlets évangéliques. Les professeurs nous le permettaient grâce à notre conduite responsable devant eux et les autres élèves. Tous ceux à cette école ont compris que j’étais passionné pour Jésus Christ.

Ma passion et mon exercice auraient semblé suffisants pour satisfaire mon désir de servir le Seigneur, mais en 1955 je me suis senti étreint de Lui donner entièrement ma vie. J’ai communiqué mon désir (que ma vie ne serait pour rien autre que Christ seul) avec les anciens. Ils ont considéré mon désir et ont répondu qu’ils recevraient ma consécration au nom de l’église. Après avoir lu une lettre de consécration que j’avais écrite, et après avoir donné mon témoignage, je me suis agenouillé, et quatre anciens de l’église m’ont imposé les mains. C’était à ce moment que j’ai expérimenté l’onction du Seigneur descendant du haut dont parle Psaume 133. Je me suis mis à pleurer si fort que je ne pouvais plus rester debout. Les frères ont dû me soulever et m’accompagner à mon siège. Je ne pouvais m’arrêter de pleurer que le lendemain. J’étais tellement touché par l’amour du Seigneur. Je crois que c’était comme le verset qui dit, « Car l’amour du Christ nous étreint… » (2 Cor. 5:14). J’avais l’impression que le Seigneur était si bon, si beau, et si précieux. Je ne veux rien promouvoir, mais je crois fortement que tout chrétien doit expérimenter ceci. Il n’est pas nécessaire que cela se passe publiquement, mais il doit y avoir un moment où vous expérimentez, ou vous avez expérimenté, le fait de vous prosterner devant le Seigneur en ayant une réalisation profonde de Sa présence, de vous consacrer à Lui, confessant vos péchés, évaluant votre vie devant Lui, déclarant que vous êtes à Lui, et permettant à Son Esprit de vous remplir.

Je suis devenu une différente personne après ce jour-là. Je suis devenu tellement hardi devant Dieu et l’homme. Tout le monde doit expérimenter le comblement du Seigneur au point où ce comblement devient une réalité intérieure. Vous ne pouvez plus vous contenter d’une certaine sensation. Vous devez expérimenter la descente de l’Esprit sur vous pour vous couvrir et vous remplir entièrement. Une fois que vous aurez expérimenté une telle onction, votre vie sera changée. Vous saurez la signification d’être rempli et rassasié. Après avoir expérimenté l’onction du Seigneur d’une telle manière, je croyais être sans doute l’homme le plus heureux du monde, car à ce moment-là, Dieu et moi étions entièrement un.

Il est certain que j’ai passé cinquante ans à appliquer ce que j’ai expérimenté ce jour-là. Ce n’était pas seulement une expérience sans lendemain. Après son onction, David a expérimenté la présence de l’Esprit toute sa vie. J’espère que tous ceux qui ont reçu Christ comme leur Sauveur continueront à L’expérimenter ainsi. Allez devant Lui-même pendant plusieurs heures Lui confesser des pêchés ou des faiblesses qu’Il pourrait vous révéler, et demandez-Lui de vous remplir. Dites-Lui que vous avez besoin de Son Esprit de vous saturer afin que vous puissiez devenir une personne ointe.

3. Formé

Après nous être rendus compte que nous avons été élus et oints, nous devons aussi nous rendre compte que nous devons être formés. Le fait d’être berger faisait partie de la formation de David, quoiqu’il n’en fût peut-être pas conscient à l’époque. David était le seul roi d’Israël qui ait été appelé pendant qu’il était berger. Il a pu écrire le psaume 23 grâce à son métier de berger. Il s’est servi de plusieurs principes qu’il avait appris comme berger en gouvernant le peuple de Dieu.

Le principe de faire paître

Pendant que je voyageais en Mongolie intérieure, je voulais voir les vastes prairies. J’ai vu un grand troupeau de brebis surveillées par un berger et son chien. Le chien courait ici et là afin de garder en place les brebis selon la volonté du berger. Petit à petit, au fur et à mesure que les brebis finissaient de paître l’herbe dans une région, le berger s’en allait à un nouveau pâturage, et les brebis le suivaient. Cependant, la plupart du temps, le berger était simplement assis, en train d’observer ses brebis, jusqu’à l’heure de passer ailleurs. David s’est développé de cette façon. Il n’a pas grandi en s’impliquant dans la paperasserie ou en travaillant sur une thèse doctorale. Il a développé la capacité de regarder les choses selon son observation patiente de son troupeau et de l’environnement autour de lui. Pendant la nuit il considérait les cieux et pensait à Dieu (Psaume 8). Jour et nuit, il devait surveiller la condition de son troupeau, et se mettre en garde contre toute bête qui pourrait essayer de voler l’une de ses brebis. Ceci explique sûrement pourquoi il était si adroit avec sa fronde en s’opposant à Goliath ! Étant responsable de son troupeau, il ne lui était pas possible de s’échapper d’un ours ou d’un lion. Il devait faire face à eux. En les vainquant, il a compris la fidélité de Dieu en le veillant, lui et ses brebis. Voilà la sorte de personne qui pouvait régner sur Israël, le troupeau de Dieu. En fait, Psaume 23 nous montre le principe de son règne. Il tenait ferme contre tout ce qui menaçait le troupeau qu’il faisait paître, que ce soit une bête, un Philistin, ou un pays fort, car il se rendait compte que le Seigneur, qui était le vrai Berger, était son propre berger, aussi bien que celui d’Israël.

Soyez fidèle à tout ce qui est dans votre main

Comment devez-vous être formé ? Commencez par être fidèle à la chose apparemment petite qui est dans votre main, quoi que ce soit. Le troupeau que lui avait donné son père pour veiller était petit (1 Samuel 17 :28), mais Samuel était fidèle à sa responsabilité. Nous ne préférons nous occuper d’une responsabilité que si elle a un certain prestige. Si nous ne savons pas nous donner à ce qui nous a été déjà confié, nous ne pourrons nous occuper de rien de plus grand. David était dévoué à ses quelques brebis. Sa vie était reliée à la leur tant qu’il était leur berger. Voilà pourquoi il s’est déterminé de les défendre. S’il était plein de ressentiment et négligent, il ne se serait pas inquiété si ses brebis étaient dévorées par des bêtes ou non. S’il n’avait pas appris des leçons en protégeant son troupeau, il n’aurait pas été courageux d’engager Goliath et les autres ennemis qui menaçaient le troupeau de Dieu ! Une personne à qui tout est égal n’est pas digne de se charger de l’engagement de Dieu.

Lorsque j’ai commence à aimer le Seigneur, la première chose qu’il m’a dite de faire était de m’occuper des enfants des saints. Voilà une raison pour laquelle je connais si bien l’ancien testament. J’ai enseigné la Bible aux enfants pendant dix ans. Après un entraînement militaire de quatre mois, je suis rentré et m’occupais de l’enseignement des enfants. À l’université, j’ai commencé à travailler avec une petite église pendant quelques mois. Pendant cette période, je ne travaillais pas avec les enfants, mais avec les adultes. Après avoir changé d’université, j’étais encore une fois avec les enfants. Ainsi, de l’âge de dix-sept à vingt-sept ans, quand j’étais au lycée, à l’école militaire, et à l’université, j’ai travaillé avec les enfants de l’église. Je suis très content de pouvoir servir dans cette capacité pendant toutes ces années-là. Le service que j’ai fait m’a aidé à me familiariser avec toutes les histoires de la Bible. En tant que croyant, j’ai pratiquement grandi en servant les enfants !

4. Éprouvé

Tout de suite après son onction, David est entré dans sa période d’épreuves. Il n’a pas été immédiatement reçu comme le nouveau roi. Avant de devenir le roi approuvé par tous, il a dû franchir une longue période d’épreuves. Nous devons tous apprécier les périodes d’épreuves, car elles sont précieuses.

Un témoignage personnel

Tout de suite après l’expérience d’être oint par le Seigneur, je me suis mis à chercher le Seigneur concernant mon choix d’université. Je supposais faussement que je ne pourrais jamais assister à l’Université de Taiwan. En passant par l’Université normale à vélo, j’ai demandé au Seigneur de m’envoyer à cette université. Il me l’a accordé, mais je me suis retrouvé dans le département qui entraînait des instructeurs de scout. C’était un programme de deux ans, sans diplôme. Je me suis rendu compte que le Seigneur m’avait donné ce que je Lui avais demandé, mais que je n’avais pas précisé dans quel programme je voulais entrer. J’ai donc décidé de repasser l’examen du ministère un an plus tard. J’ai obtenu une note suffisamment élevée pour aller à l’Université de Taiwan. À cause d’un malentendu bureaucratique, mon nom a été ignoré. Mon père, qui était un général, est allé à l’université et a demandé que l’on agisse concernant mon admission. C’était pourtant déjà trop tard, et j’ai dû repasser l’examen encore une fois ! Cette fois-ci, j’ai repassé l’examen avec mon frère qui avait cinq ans de moins que moi. Nous connaissions quelqu’un qui pouvait nous faire apprendre nos résultats un jour avant l’affichage officiel. Nous attendions à côté du téléphone à l’heure prescrite, et lorsque le téléphone a sonné, c’est moi qui ai répondu. Le frère à l’autre bout du fil m’a dit, « Félicitations à ton frère. Il a été accepté à l’Université de Taiwan. » Je lui ai demandé, « Et moi ? » Il m’a répondu, « Il te manquait un seul point. » C’était à ce moment que j’ai compris que Dieu est vraiment réel. Ma mère était déçue à mon échec, alors toute la famille devait agir comme si elle était aussi déçue. Moi, par contre, je me réjouissais et je chantais des chansons au Seigneur. Ma mère m’a demandé comment je pouvais être si heureux. Je lui ai dit que c’était parce que le Seigneur était avec moi. Qui d’autre pouvait se vanter d’avoir expérimenté de telles choses sur l’île de Taiwan ?

En repensant à mon expérience, je dois m’en émerveiller. On m’a accepté dans une école de langues des militaires pour apprendre l’anglais, malgré le fait que je n’avais fini que le lycée à l’époque. J’y ai travaillé avec des militaires américains comme interprète pendant un an avant d’entrer à l’université. Honnêtement parlant, je ne suis pas un bon étudiant. J’avais des problèmes avec la mathématique. Je brûlais souvent les cours après avoir réussi à entrer à l’Université de Taiwan. Avant de passer un examen dans ma classe de Shakespeare, je me servais de la traduction chinoise de la pièce de théâtre en question ! Je n’ai pas étudié la grammaire formelle en apprenant l’anglais. Cependant, le Seigneur m’a préparé à Le servir aux États-Unis. Je n’avais aucune intention de venir aux États-Unis. Le Seigneur m’a pourtant placé dans une école de langues militaire pour apprendre l’anglais bon gré mal gré. Je suis devenu en fait l’interprète anglais pour mon propre père ! Imaginez-vous combien cela était agréable ! Ne soyez pas alors découragé par l’arrivée d’une période d’épreuves. Il n’y a rien qui puisse vous décourager, car le Seigneur œuvre.

Portant les armes et jouant de la harpe pour le premier oint de Dieu

Quelqu’un dans la position de David aurait pu être tenté de permettre aux méchants esprits de faire leur travail et tourmenter Saül. Par contre David, sachant qu’il avait été oint d’être roi, a continué à servir Saül et a cherché à faire tout ce qu’il pouvait pour lui, y compris jouer de la harpe pour l’apaiser. David a été oint d’être roi après Saül, mais il n’a rien fait de précipiter la chute de Saül. Il l’a pourtant servi et l’a entièrement honoré.

David a compris que tout est selon la souveraineté de Dieu et selon Son horaire

Le Seigneur permet de nous arriver des choses afin que nous puissions croître. Si nous ne rencontrions aucune difficulté, et si nous n’expérimentions aucun échec, notre formation pourrait aider à nous donner l’air d’être très vainqueur, tandis que nous n’expérimentons en fait rien de réel. Dieu ne peut pas donc nous permettre une vie tranquille sans problèmes. Quand David a rencontré des problèmes, il s’est fié au Seigneur et s’est reposé en Lui. Pendant qu’il jouait de la harpe pour apaiser Saül, il savait que le Seigneur oeuvrait afin d’accomplir ce qu’Il voulait pour David. Nous devrions tous dire au Seigneur, « Je sais que tout est dans Ta main, » et être tranquilles.

5. Approuvé

Vainquant Goliath

David rend visite à ses frères au front et évalue la situation

David n’est pas allé originalement au champ de bataille pour combattre Goliath. Il y est allé plus tard parce que son père l’avait envoyé avec des provisions pour ses frères. En arrivant, il a trouvé deux « géants » : l’un qui était un Israélite qui se cachait dans sa tente, et l’autre un Philistin qui se moquait d’Israël. Saül se demandait comment se sauver, lui, son armée et son pays. Pourquoi pas au moins commander à ses archers de tirer sur Goliath ? Si David pouvait le frapper au front avec une pierre, un archer n’aurait-il pas pu le frapper pendant qu’il se moquait de Dieu et de Son peuple ? Il semble que parmi tous les Israélites, seul David était contrarié de ce que Goliath pouvait sans opposition insulter les armées du Dieu vivant. Pour David, les gens d’Israël n’étaient pas simplement des Israélites ; ils étaient les gens dont le Dieu était vivant. Où en étaient ceux parmi Son peuple qui contesteraient ces idolâtres au nom du véritable Dieu vivant ?

La réalisation de David : « n’y a-t-il pas de quoi ? »

David était l’oint de Dieu. Pour ses frères, il n’était qu’un petit gamin qui avait échappé furtivement à ses devoirs chez lui afin de voir la bataille. Les frères de David n’étaient probablement pas trop contents que Samuel eût oint David plutôt que l’un d’eux. De plus, ils étaient probablement fâchés que David leur ait demandé pourquoi personne ne sortait pour vaincre Goliath. Son frère aîné lui a dit, « Je sais pourquoi tu es ici. Tu veux tout simplement être là où se passe toute l’action. » Mais David a répondu, « N’y a-t-il pas de quoi ? » (1 Samuel 17 :28). David savait qu’il y avait une raison de son arrivée à ce moment précis. Il était l’oint de Dieu, et sa présence voulait dire quelque chose. Il s’est rendu compte à l’intérieur de son être que Dieu y avait envoyé pour cette raison précise.

Comme David, nous devons aussi reconnaître l’arrivée d’un moment pareil. Il n’est pas rare qu’on “se dégonfle” comme les Israélites dans une situation pareille. Si, par contre, le Seigneur vous a révélé quelque chose, ne devriez-vous pas avoir la même hardiesse que David ? Vous devriez pouvoir dire, « N’y a-t-il pas une raison pour être ici à ce moment ? Nous sommes ici pour le témoignage du Seigneur Jésus Christ ! » David a raconté à Saül que le Seigneur l’avait délivré de la griffe du lion et de la patte de l'ours, et que le Seigneur le délivrerait aussi de la main du géant philistin. David avait vu avant la preuve de la protection du Seigneur, et il s’est rendu compte que le Seigneur était toujours sa protection. David s’est rendu compte que le Seigneur serait avec lui dans ce combat.

Prenant sa propre fronde plutôt que l’armure de Saül

Saül a offert à David son armure, mais David l’a finalement refusée. Il a combattu selon sa personne et il s’est servi de ce dont il était au courant. Le secret du combat n’est pas d’emprunter le matériel de quelqu’un d’autre, mais d’utiliser ce qu’on a soi-même appris et appliqué. Vous pouvez répéter le message de quelqu’un d’autre, et il n’y a rien de mal à cela, mais si vous voulez combattre le vrai combat, ce que vous brandissez doit en fin de compte sortir de vous. L’armure de Saül aurait été utile peut-être si David ne s’intéressait qu’à se défendre, mais celui-ci avait l’intention d’attaquer l’ennemi et non d’établir une défense. Lorsque David est sorti combattre Goliath, il ne portait aucune protection. À son avis, soit Goliath allait mourir, soit lui (David) allait mourir. Si vous êtes une personne qui est selon le cœur du Seigneur, au moment de la bataille, vous ne penserez pas aux moyens de vous protéger, vous et vos intérêts. Votre seul désir sera de vous assurer de vous occuper de l’intérêt du Seigneur. David ne s’intéressait pas à l’auto préservation. Il voulait susciter le témoignage de Dieu sur la terre. Nous devons tous tenir ferme quand il s’agit de cela.

Le pastoureau oint s’occupe du chien philistin

Goliath s’est moqué de David en disant, « Suis-je un chien, pour que tu viennes à moi avec des bâtons? » (1 Samuel 17 :43). En fait, David avait probablement l’habitude de combattre des chiens sauvages et des chacals en veillant les brebis de son père. Puisque de tels animaux attaquent leur proie en meutes, David avait probablement appris le secret de les attaquer avant qu’ils puissent s’y préparer. Goliath avait donc raison. David pensait peut-être, « Je m’occupe des chiens comme toi tout le temps, » et puis l’a tué avec une pierre de sa fronde, remportant une grande victoire pour Israël ce jour-là. Saül a sincèrement apprécié David à ce moment-là, et l’a mis à la tête de ses gens de guerre (1 Samuel 18 :5). La victoire dans l’épreuve de David parmi le peuple a déclenché en fin de compte les soupçons de Saül. Après avoir entendu la façon dont les femmes louaient David plus que lui, Saül a commencé à envisager David comme une menace (1 Samuel 18 :6-9).

Comme nous l’avons vu, la victoire de David dans l’épreuve l’a introduit à une vie de persécution. Saül l’a rétrogradé, a essayé de le tuer personnellement, lui a arraché sa femme, et l’a même chassé après la fuite de David dans le désert. Au cours des années où il échappait à Saül, tous ceux qui se trouvaient dans la détresse, qui avaient des créanciers, ou qui étaient mécontents, se sont rassemblés auprès de lui. David savait comment travailler avec eux afin de les former en des forces armées loyales et efficaces. David nous fournit l’un des meilleurs exemples dans la Bible de ce que signifient être élu, oint, formé, éprouvé, et finalement approuvé.

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