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Chapitre Deux

Le portrait du fleuve divin (2)

Introduction et Revue

Un problème dans la vie de l’église est que tant de saints savent beaucoup, mais expérimentent si peu. Au lieu de nager avec le courant, ils sont enterrés par la connaissance. C’est la première raison pour laquelle nous abordons le sujet du fleuve divin. La deuxième raison est relative à l’usage de l’expression « le courant » parmi les saints dans les églises aujourd’hui. Estimer que quelqu’un est dans le courant, ou non, a souvent été un objet de préoccupation.

Dans la restauration du Seigneur, nous avons reçu un riche heritage des serviteurs Watchman Nee et Witness Lee. Lorsqu’il s’agit de recevoir des richesses spirituelles, très peu de chrétiens ont été aussi bénis que nous. Nous devons toutefois nous rendre compte que ces richesses doivent toujours devenir les nôtres. La question du courant du fleuve divin, par exemple, doit devenir notre expérience. Elle ne devrait pas rester tout simplement un item de notre vocabulaire. Le mot « courant » est d’un usage courant parmi nous, mais très souvent, la façon dont il est utilisé indique qu’il est possible que nous ne saisissions pas encore ce qu’il représente. Par exemple, le courant n’est pas quelque chose dans lequel nous devons nous élancer, mais il est plutôt quelque chose pour notre jouissance, qui peut nous emporter, et duquel nous pouvons puiser nos forces. Le courant nous permet d’être au milieu de ce que le Seigneur fait dans Son opération et Son déplacement. « Le courant » n’est pas une expression que l’on trouve dans la Bible, telle qu’elle est utilisée parmi nous. Nous devons donc être prudents. La réalité que représente le courant dans la Bible s’y trouve, en effet, mais l’expression elle-même n’est utilisée que par rapport à ce qui jaillira de l’intérieur du croyant individuel (Jean 7 :37). Afin d’étudier la signification de la réalité de ce courant divin, nous retournons au portrait du fleuve divin dans Genèse 2.

Le fleuve qui coule d’Éden représente Dieu Lui-même dans Son opération

Dans Genèse 2, le fleuve qui représente Dieu Lui-même dans Son opération se divise finalement en quatre bras. Le nombre « quatre » signifie la création de Dieu. Nous pouvons donc déduire de ce portrait que Dieu dans Son opération, en tant qu’un courant, satisfait les besoins de toute Sa création. Comme le fleuve qui coule, Dieu peut satisfaire tous les besoins de l’homme.

Pischon, le premier bras du fleuve, signifie que l’Esprit qui coule abondamment produit de la croissance et de la transformation spirituelles

Le premier des quatre bras s’appelle Pischon, qui veut dire « coulant abondamment. » Donc le premier signe que vous êtes dans ce courant est que vous jouissez de la liberté dans le Seigneur. Ce qui est dans votre esprit et votre cœur envers le Seigneur est libre de sortir pour devenir une bénédiction aux autres. De plus, ce bras entoure le pays de Havila, qui veut dire « faire croître. » L’or pur (représentant la nature du Père), le bdellium (représentant l’œuvre rédemptrice du Fils), et l’onyx (représentant la transformation de l’Esprit) sont produits dans ce premier bras du courant divin.

Guihon, le deuxième bras, signifie la prévalence du courant malgré notre présente nature déchue et immuable

Le deuxième de ces quatre bras s’appelle Guihon, qui veut dire « débordant. » Ce bras ne coule plus tout simplement d’une manière abondante. Il déborde maintenant ses rives. Peu importe l’abondance de ce débordement, ceux qui en jouissent sont les habitants de Cusch, car Guihon entoure le pays de Cusch. Dans la Bible, Cusch représente une nature pécheresse qui ne peut pas être changée. Autrement dit, il y a quelque chose en nous qui est irréversiblement méchant, peu importe l’abondance du courant dont nous jouissons. Ceci est notre chair déchue. Nous avons besoin de nous rappeler ceci. Quelle que soit notre jouissance du Seigneur qui coule en nous, notre être déchu ne « s’écoulera pas, » et nous ne serons pas entièrement reconstitués non plus dans cet âge. Nous ne serons complètement libérés de notre nature déchue qu’à l’heure de la rédemption de notre corps. Malgré nos échecs à cause de notre nature déchue, le Seigneur ne s’arrête ni de couler envers nous, ni de déborder en nous. Alléluia ! Le Seigneur est toujours capable de continuer Son œuvre merveilleuse en nous et à travers nous en dépit du fait que nous sommes encore déchus et pécheurs.

Hiddékel, le troisième bras du fleuve, est puissant, fort, et rapide pour l’accomplissement du dessein de Dieu

Nous venons maintenant au troisième de ces quatre bras, qui s’appelle Hiddékel, signifiant « puissant, » « fort, » ou « rapide. » Ce fleuve coule à l’est de l’Assyrie. Il ne coule plus simplement abondamment, et il ne déborde plus simplement ; il coule dans une direction définie, et cette direction est l’accomplissement du dessein de Dieu. Lorsque l’on atteint à ce stade, on jouit non seulement de la liberté de l’Esprit, et on expérimente non seulement la miséricorde et la grâce du Seigneur, on vit aussi pour le dessein de Dieu. Son être est dirigé vers l’accomplissement de l’économie de Dieu. Une telle personne ne vit plus pour sa propre jouissance. Cette personne vit maintenant pour l’accomplissement de ce qui est dans le cœur de Dieu. Sa vie est centrée sur Dieu et Sa gloire.

Le courant de Hiddékel correspond à l’orientation du tabernacle de Dieu

Comme nous l’avons déjà mentionné, ce courant à l’est correspond à l’orientation du tabernacle, qui est orienté à l’est. Lorsque l’on expérimente Hiddékel, on est conduit à exprimer Dieu, parce que l’orient représente la gloire de Dieu. On est conduit non seulement à la vie de l’église, mais aussi à l’expérience de la croissance indiquée par le plan du tabernacle. Ceci veut dire que le courant nous amène finalement dans une union avec la nature de Dieu, symbolisée par les deux tables du témoignage, dans l’œuvre de la résurrection de l’Esprit, symbolisée par la verge fleurissante d’Aaron, et dans la jouissance de Christ en tant que l’approvisionnement satisfaisant, symbolisée par la manne cachée. Les tables du témoignage, la verge fleurissante d’Aaron, et la manne cachée se trouvaient toutes dans l’arche du témoignage qui demeurait dans le saint des saints. Une personne qui expérimente Hiddékel de cette manière a l’économie de Dieu en vue lorsqu’elle opère, et elle est un avec Dieu le Père, Dieu le Fils, et Dieu l’Esprit.

Le fleuve nous amène hors de Ninive, représentant le monde matériel, et hors de Babel, représentant le monde religieux

Avec Hiddékel, il reste un autre aspect significatif. Ce fleuve coule vers l’est à travers l’Assyrie, ce qui veut dire qu’il coule de Ninive, d’une rive, à Babel, sur l’autre (Genèse 10 :10-12). À Ninive, les gens jouissaient des richesses materielles et de leur statut de noblesse, tandis que Babel se caractérisait par l’adoration des idoles et l’orgueil de la vie. Ninive devrait donc représenter le monde matériel, tandis que Babel devrait représenter le monde religieux. Selon la direction du courant, nous sommes d’abord emportés hors du monde matériel, représenté par Ninive, et finalement emportés aussi hors du monde religieux, représenté par Babel.

L’aspect religieux du monde s’empare de nous plus que l’aspect matériel

Lorsque l’on est jeune, on est plus susceptible à se laisser piéger par l’aspect matériel du monde. Avant de posséder une maison, on pense qu’une maison est ce dont on a besoin. Mais après en avoir acheté une, on se rend compte que l’on n’est pas satisfait, et que l’on veut quelque chose d’autre. Les choses du monde nous laissent vides. Qu’est-ce que l’on fait alors ? On tourne à la religion, et le monde religieux nous satisfait. Quoique l’on fasse dans le monde religieux, on le fait en espérant gagner une certaine satisfaction ou récompense éternelle. Puisqu’il n’est pas si manifestement vide et sans valeur, l’aspect religieux du monde s’empare de nous plus que l’aspect matériel.

Beaucoup d’entre nous dans la vie de l’église n’ont aucun désir de poursuivre les choses matérielles du monde, mais pouvons-nous dire la même chose à propos de l’aspect du monde représenté par Babel ? Ne vous contentez pas de signaler ceux qui sont dans le christianisme. Même parmi nous, Babel a trouvé une place. Combien il est attirant d’avoir une position, ou un nom, ou de l’influence dans la sphère religieuse ! Ceci est vraiment dans notre sang. Tout le monde fait face à ces deux aspects du monde : Ninive dans le nord, et Babel dans le sud. Lequel de ces deux aspects est plus effrayant ? Babel, sans doute. Les gens ont un désir naturel de servir Dieu, et une fois qu’ils croient qu’ils servent Dieu et qu’ils vivent pour Lui, ils croient aussi que ceci est une gloire pour eux. C’est une sensation incroyable. Lorsque quelqu’un sert Dieu, il est respecté et vénéré, meme par ceux qui ont de hautes positions dans le monde matériel. Pouvoir dire que vous représentez Dieu vous accorde le statut le plus élevé. Prenez le cas de la mère de Jacques et de Jean. Elle convoitait une position pour ses deux fils et a demandé qu’ils s’asseyent à côté du Seigneur dans Son royaume. Jésus a répondu, « Vous ne savez ce que vous demandez, » et puis a dit aux fils de la mère, « Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire? » (Matthieu 20 :20-23). En d’autres mots, Jésus disait, « Avoir une position dans Mon royaume n’est pas une question d’où vous allez vous asseoir, mais plutôt de combien vous êtes prêts à renoncer à vous-mêmes. »

Nous, dans les églises, nous devons nous méfier de tomber dans le piège de Babel. Il se peut que certains considèrent les anciens comme plus proches qu’eux de Dieu. Méfiez-vous ! Il se peut que certains se donnent au service du Seigneur avec une arrière-pensée de se manifester. Méfiez-vous ! Certains rêvent même de devenir un frère qui parle dans les réunions. Méfiez-vous ! Méfiez-vous même du désir d’être utile au Seigneur. Quand nous nous offrons au Seigneur, nous devrions le faire sans aucune condition. Nous devrions nous méfier d’utiliser le mot « si, » comme par exemple dans la déclaration, « Seigneur, je Te servirai si Tu me rends utile. » Une telle condition provient du monde de la vanité religieuse. Si tel est votre cas, vous avez besoin de la véritable expérience du fleuve pour vous libérer, car vous n’êtes pas vraiment dans le courant du fleuve divin.

Le courant nous délivre de toutes choses autres que Christ

Qu’est-ce qui reste après que nous sommes libérés du monde matériel ainsi que du monde religieux ? Lorsque le courant du fleuve divin est efficace, il ne reste rien d’autre pour nous que Christ. Il n’y a aucune autre espérance ! Il n’y a aucun autre but ! Il ne reste rien que la gloire de Dieu. Celui qui expérimente ce courant désire simplement que Christ soit magnifié. Si tel est votre cas, vous expérimentez vraiment le courant du fleuve divin. Ceux qui sont vraiment dans le courant divin peuvent dire qu’ils ne se préoccupent plus ni des choses du monde matériel, ni de celles du monde religieux.

Le courant divin n’a comme but ni de faire des exigences, ni de produire des slogans. Il est là pour nous délivrer de tout autre que Christ. Lorsque ce courant nous emporte, le monde disparaît. Si le courant est vraiment parmi nous, les saints dans les églises se succéderont à se libérer de toute idée d’avoir un avenir dans le monde, que ce soit matériel ou religieux. Si nous sommes dans le courant, nous pouvons crier, « Alléluia ! Je n’ai aucun avenir dans le monde, et je n’ai aucun avenir dans la religion. Je suis uniquement pour l’économie de Dieu. »

L’Euphrate, le quatrième bras du fleuve, est doux et odorant pour notre vie, notre poursuite, et notre opération

Nous venons maintenant au quatrième bras de cet unique fleuve. Le quatrième bras du fleuve s’appelle « l’Euphrate, » qui veut dire « odorant » ou « doux. » C’est le dernier des quatre bras, ce qui signifie que c’est la culmination des trois autres bras. Quand on expérimente le courant du fleuve divin, on manifeste en fin de compte quelque chose d’odorant et de doux. Ce parfum, cette douceur, se manifeste dans notre vie quotidienne, dans notre poursuite de Christ, et dans notre opération.

Que nous puissions être doux et odorants dans notre vie

Tout d’abord, celui qui jouit du courant divin manifestera une certaine douceur dans sa vie journalière. Ceux qui servent le Seigneur, par exemple, devraient en témoigner chez eux. Cette douceur devrait se voir dans la manière dont les saints vivent avec leurs familles et dans leurs demeures.

Que nous puissions être doux et odorants dans notre poursuite

Deuxièmement, que l’on jouisse ou non du courant divin se manifestera dans sa poursuite. Toute poursuite qui nous éloigne du Seigneur n’est pas correcte en ce qui concerne le courant divin. Si un frère poursuit, par exemple, un poste qui paie beaucoup, la douceur et le parfum qui caractérisent le courant divin ne se manifesteront pas chez lui, car une telle poursuite n’est pas selon Dieu et Son économie. Si, par contre, on offre au frère en question un tel poste, et le frère répond, « Je ne tiens pas à ce travail, parce que je suis pour Christ et l’église, » sa poursuite est alors correcte, et revêt d’une certaine douceur. Nous rencontrons souvent des gens qui s’occupent de quelque chose, et lorsqu’ils ont l’occasion d’en parler, ils en parleront jusqu’au point d’ennui. Peut-être que quelqu’un aime parler de comment faire de l’argent. Un tel discours sent drôle, mëme très mauvais. Ceux qui désirent parler de Christ, par contre, sentent un parfum totalement différent. Si quelqu’un parlait de la façon dont il a joui de Christ, poursuivi Christ, et gagné Christ, son discours serait odorant et doux. J’ai peur que beaucoup parmi nous dans les églises ne magnifient pas Christ de cette manière, mais, par contre, ne s’occupent des choses qui nous privent et nous dépouillent de ce parfum. Ce qui devrait nous caractériser dans les églises est le fait que nous sommes ceux qui poursuivent Christ.

Que nous puissions être doux et odorants dans notre opération

Cette douceur est manifestée non seulement dans la vie et la poursuite de ceux qui jouissent du fleuve divin, mais aussi dans leur opération. Ceux qui servent dans l’église doivent servir d’une telle façon que Christ soit manifesté. Nous ne devrions pas nous approcher des saints avec des lois et des règles. Rien ne tue si vite la douceur du courant divin que l’introduction de la loi. Quelles que soient nos bonnes intentions et motivations, l’atmosphère ne sera plus douce si nous accomplissons quelque chose d’une manière légaliste. Si nous jouissons vraiment du courant du fleuve divin, notre opération dans la vie de l’église se caractérisera par la douceur. Dans une vie de l’église douce, les saints se sentent proches les uns aux autres, et jouissent de l’approvisionnement et de l’amour tendre dans la vie du corps.

Parfois un frère veut bien que les saints abordent un certain sujet spirituel, ou utilisent un certain genre de matériel. Il se peut qu’il dise même qu’étudier ce sujet ou ce matériel veut dire que l’on est dans le courant divin. Si ce fardeau se réalise en guise d’obligation ou de règles, il ne peut s’identifier comme le courant. En faisant paître les saints dans l’amour, ce frère devrait comprendre les principes du fleuve divin avec ses quatre bras. D’abord, les saints ont de la liberté dans l’Esprit. Deuxièmement, les saints ont aussi des faiblesses et des échecs. Troisièmement, tout devrait se faire avec l’économie de Dieu en vue. En se rendant compte de ces principes, le frère en question devrait opérer d’une telle manière qu’il manifeste l’amour tendre de Christ, et son fardeau pourrait être réalisé d’une façon qui satisferait les besoins des saints.

Cette expérience de douceur et de parfum est le résultat des expériences et des prises de conscience précédentes dans cet unique courant

Si nous jouissons de la croissance de vie par l’œuvre personnelle du Dieu trinitaire (Pischon), si nous savons vraiment ce que nous sommes, que nous avons une nature sombre qui ne peut pas changer, et que nous n’avons donc aucun moyen de nous accorder à nos attentes, et si nous sommes bien liés à l’économie de Dieu, et vivons pour la gloire de Dieu (Hiddékel), nous manifesterons alors un parfum et une douceur dans notre vie, notre poursuite, et notre opération, ce qui est signifié par l’Euphrate, le dernier fleuve culminant.

Des principes concernant le courant divin

Le courant divin est subjectif plutôt qu’objectif, et il est là pour être expérimenté plutôt que pour être respecté en apparence

Je voudrais partager quelques principes basés sur ce portrait du fleuve divin. Tout d’abord, nous devons nous rendre compte que le fleuve divin est quelque chose de subjectif plutôt que d’objectif. De plus, le courant dont nous parlons est là pour être expérimenté, et pas quelque chose de doctrinal. Autrement dit, nous ne devons pas dire que si nous suivons un certain enseignement, nous sommes alors dans le courant. Pour être dans le courant du fleuve divin, nous devons être dans la réalité, ou dans l’expérience, de ce que cela représente.

Le fleuve divin produit des personnes spirituelles qui sont spirituellement inspirées

Ce fleuve divin permet l’inspiration de l’Esprit. Un jour, j’ai demandé au frère Witness Lee son conseil concernant certaines affaires spirituelles. Il m’a répondu en disant, « Un homme spirituel est spirituel, où qu’il aille. » Autrement dit, ce que l’on fait importe moins que la personne qui le fait. Nulle pratique particulière ne fait partie du courant, et nous ne devrions pas dire le contraire. C’est la personne qui compte lorsque nous considérons ce que c’est qu’être dans le courant divin.

Des preuves que nous demeurons dans le courant de Dieu

Comment pouvons-nous savoir si nous sommes dans le courant divin ? Posons-nous les questions suivantes, « Suis-je libre ? Le Dieu trinitaire coule-t-Il en moi ? Les fruits de l’Esprit ressortent-ils de moi? Me suis-je rendu compte de ce que je suis, et de ce qu’est Christ malgré ce que je suis? Suis-je en train de vivre ma vie avec le dessein et l’économie de Dieu en vue ? Suis-je en train de poursuivre Christ au lieu des choses du monde ? La douceur de la personne de Christ se manifeste-t-elle en moi ? » Si notre réponse à ces questions est dans l’affirmative, et si notre expérience est dans ce domaine, nous pouvons donc être sûrs que nous sommes dans le courant du fleuve divin. Le courant du fleuve divin est ainsi confirmé par notre croissance, notre jouissance, notre transformation, et finalement par le fait que nous devenons doux et odorants. Tout ceci arrive basé sur l’opération du Dieu trinitaire, car ce fleuve divin est le courant du Dieu trinitaire Lui-même. De plus, le centre de ce courant ne peut être rien d’autre que Christ, car le Dieu trinitaire est centré sur Christ. Lorsque nous disons, « Nous sommes dans le courant, » nous disons effectivement, « Nous sommes en Christ. »

Les écrits et les pratiques peuvent nous aider à être dans le courant, mais ils ne constituent pas le courant lui-même

Le centre du courant divin ne réside ni dans un moyen particulier de poursuivre, ni dans une pratique quelconque, ni dans l’usage d’un certain genre d’écrits spirituels. De telles choses pourraient certainement nous aider à expérimenter et à demeurer dans le courant divin. Elles peuvent aider à nous ramener au fleuve divin, mais elles ne sont pas le fleuve divin lui-même.

L’expression « le courant » n’est pas utilisée bibliquement pour décrire le déplacement corporatif du Seigneur

Puisque le courant divin est quelque chose que nous expérimentons subjectivement, nous devons nous méfier de la manière dont nous prétendons qu’il coule. Il n’existe aucun enseignement net dans la Bible qui dit que nous devons nous efforcer de trouver le courant. D’autres croyants, ayant aussi l’Esprit qui jaillit en eux, peuvent également utiliser le mot « le courant. » Dans la Bible, cette expression n’est pas utilisée pour décrire un certain mouvement corporatif.

La réalité du courant a été pourtant identifiée par les serviteurs de Dieu

Ceci dit, nous devons toujours nous rendre compte qu’une telle réalité existe, et que des hommes spirituels à travers les âges l’ont identifiée. Par exemple, Watchmen Nee a dit que si nous vivions à l’époque de Luther, et voulions être dans le déplacement du Seigneur, nous devrions tous être des Luthérans. Cependant, si nous nous réunissions avec les Luthérans aujourd’hui, nous ne serions plus dans le courant actuel du Seigneur, car le Seigneur a avancé dans Sa restauration. Frères, nous devons nous en réjouir, car nous sommes dans le courant divin de cet âge ! Comment pouvons-nous le savoir ? Nous en sommes certains à cause des richesses que le Seigneur a données à notre frère Witness Lee. Nous n’exaltons pas notre frère. Nous reconnaissons plutôt les richesses que Dieu a données à Son peuple à travers Son serviteur pour cette génération. Au fur et à mesure que nous sommes dans ces richesses, nous pouvons dire, « Seigneur, nous Te remercions de nous avoir placés dans Ton déplacement actuel sur la terre. » Nous sommes vraiment bénis. Louons le Seigneur !

Le courant atteint l’homme, mais l’homme ne crée pas le courant

En tant que ceux qui sont dans ce courant, nous devons reconnaître certains principes selon la nature de ce courant. D’abord, c’est le courant qui nous atteint. Ce n’est pas nous qui atteignons, trouvons, ou créons le courant. Nous ne pouvons pas établir un courant séparément de ce que le fleuve divin fait déjà. Un jour, j’ai vu un père et un fils en train de se promener ensemble, et leur façon de marcher était presque identique. Pour moi, cela démontre comment le courant fonctionne. Tous les deux marchaient ainsi à cause du fait qu’ils faisaient partie d’un seul courant. Ils n’avaient pas besoin de s’imiter l’un l’autre. L’un n’était pas obligé d’imposer sa manière de marcher sur l’autre. Si nous faisons tous partie de cet unique courant, le courant se manifestera spontanément en nous. Nous n’aurons pas besoin de nous efforcer de le créer.

Nous avons une chanson qui dit, « Nous avons vu couler un fleuve, et nous nous y sommes plongés. » En fait, le fleuve nous atteint et nous emporte. Ce n’est pas nous qui le trouvons, ni nous qui sautons dedans. Lorsque le fleuve nous atteint, nous faisons partie du courant. Peut-être que nous avons l’impression que nous nous y sommes plongés, mais en fait, c’est le courant qui nous a atteints. Si le courant ne nous avait pas atteints, nous ne nous y serions pas « plongés. »

Le courant divin emporte l’œuvre divine

Celui qui est dans le courant est reposant et tranquille, parce qu’il se rend compte que le courant fera le travail si seulement il lui permet de l’emporter. J’ai commencé à œuvrer dans la région du Midwest des États-Unis par rendre visite à un frère ici et un frère là. Le Seigneur a finalement élevé quelque chose. C’était bien Son œuvre. En 1970, il n’y avait que sept églises principales aux États-Unis: Los Angeles, Chicago, Houston, Akron, New York, Atlanta, et Seattle. Pendant que je me promenais avec frère Lee un jour, celui-ci m’a dit qu’il était très content avec l’œuvre du Seigneur aux États-Unis, et qu’il serait content de servir ces églises. J’étais surpris, car selon moi, l’œuvre à Taïwan réussissait beaucoup mieux. Quand j’avais été baptisé, par exemple, plus de 800 gens avaient été baptisés avec moi le même jour. Il se peut que beaucoup aient senti le besoin de lutter jusqu’à ce que chaque ville aux États-Unis ait expérimenté la vie de l’église. Pourtant frère Lee ne s’en inquiétait pas, se rendant compte que c’était la responsabilité du fleuve divin d’emporter l’œuvre. Il se fiait à l’œuvre du courant puissant. Il soutenait l’œuvre du Seigneur. Il n’a pas essayé d’obliger le fleuve à se diviser en un nouveau bras en s’efforçant d’élever des églises dans des régions que le Seigneur, en tant qu’un courant, n’avait pas encore atteintes. Le courant va où il va. Ceux qui œuvrent avec le Seigneur doivent comprendre ce principe du courant divin.

Ceux qui sont dans le fleuve divin sont capables d’y amener les autres

Si nous sommes dans le fleuve divin, nous pourrons y amener les autres aussi. Ceci est l’œuvre d’une personne spirituelle. Elle sait amener les autres à jouir de ce dont elle jouit. Que le Seigneur puisse gagner une telle sorte d’œuvre de nous tous, et que tous les saints puissent être amenés dans la réalité du courant du fleuve divin afin de manifester Christ comme leur parfum et leur douceur dans la vie de l’église !

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