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Chapitre Neuf

Nous avons reçu la nécessité d’un changement de vie (3)

Un changement de vie pour le corps de Christ

Nous avons vu que lorsque nous sommes nés de nouveau, nous avons reçu la nécessité d’un changement de vie. Ce changement de vie a deux aspects. Le premier aspect, que nous avons déjà abordé, est la jouissance de Christ. Le deuxième aspect est que ce changement de vie est pour le corps de Christ et la vie pratique de l’église. Ces deux aspects du changement de vie sont très étroitement liés. Nous ne pouvons avoir la jouissance de Christ que dans le corps de Christ, et notre jouissance de Christ fait de nous une bénédiction pour le corps de Christ. Toute notre jouissance de Christ est en effet pour le corps de Christ. Ce nouveau changement de vie pour le corps de Christ sera alors pratiquement expérimenté dans la vie de l’église locale. Notre opération dans la vie de l’église devrait provenir de notre jouissance de Christ.

Nous avons vu que lorsque nous sommes nés de nouveau, nous avons reçu la nécessité d’un changement de vie. Ce changement de vie a deux aspects. Le premier aspect, que nous avons déjà abordé, est la jouissance de Christ. Le deuxième aspect est que ce changement de vie est pour le corps de Christ et la vie pratique de l’église. Ces deux aspects du changement de vie sont très étroitement liés. Nous ne pouvons avoir la jouissance de Christ que dans le corps de Christ, et notre jouissance de Christ fait de nous une bénédiction pour le corps de Christ. Toute notre jouissance de Christ est en effet pour le corps de Christ. Ce nouveau changement de vie pour le corps de Christ sera alors pratiquement expérimenté dans la vie de l’église locale. Notre opération dans la vie de l’église devrait provenir de notre jouissance de Christ.

En naissant de nouveau, nous étions nés dans le corps de Christ. La vie en nous (celle que nous avons reçue lorsque nous sommes nés de nouveau) requiert une vie corporative. Cela veut dire que nous ne pouvons plus être individualistes. En Amérique nous avons développé une culture qui nous dit d’être «soi-même» ou d’être «quelqu’un». Il nous est enseigné dès notre plus jeune enfance de «faire ce que tu veux», de «faire ce qui te plaît», afin que nous puissions trouver l’épanouissement du soi. Mais maintenant nous ne sommes plus tous seuls, par nous-mêmes. Nous avons reçu la nécessité d’un changement de vie. Nous sommes nés dans le corps de Christ. Autrefois notre vie était pour nous-mêmes. Nous faisions tout ce que nous considérions juste, ou tout ce qui nous plaisait. Mais maintenant, après que nous sommes nés de nouveau, tout est différent. Nous sommes nés dans le corps de Christ afin de vivre la « vie du corps ». La « vie du corps » est pratiquement expérimentée dans la vie de l’église locale.

La « vie du corps » peut être démontrée en considérant notre propre corps physique. Lorsque nous considérons notre corps, nous nous rendons compte que Dieu est très sage. Seul Dieu peut rassembler les éléments de cette merveilleuse façon. Nous sommes ajustés si parfaitement dans les moindres détails. Toutes les parties de notre corps sont parfaitement coordonnées. Chaque membre a sa fonction particulière, et pourtant les membres fonctionnent en tant qu’un seul corps. Ceci est encore plus vrai concernant le corps de Christ. Lorsque nous sommes nés de nouveau, nous sommes devenus membres du corps de Christ. Nous avons reçu la nécessité d’un changement de vie. Nous ne pouvons plus être par et pour nous-mêmes. Nous ne pouvons plus demeurer seuls et isolés. Notre changement de vie est une vie corporative dans laquelle nous fonctionnons en harmonie avec tous les autres membres du corps de Christ.

Les trois commandements du Seigneur pour nous dans le corps de Christ

Maintenant que nous sommes dans le corps de Christ, nous devrions nous rendre compte que le Seigneur requiert quelque chose de nous. Le fait d’être né de nouveau implique une certaine responsabilité de notre part. Dans le corps de Christ, nous ne devons pas nous centrer uniquement sur nous-mêmes. L’évangile de Jean nous révèle que Christ a trois commandements à notre égard. Mais ces commandements ne sont pas pour nous de lourdes exigences. Par contre, ils résultent de notre jouissance de toutes les richesses de Christ que nous avons déjà abordées.

1. S’aimant les uns les autres

Premièrement, le Seigneur nous a dit de nous aimer les uns les autres. « C'est ici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 15 :12). Comme Christ nous a aimés, nous devons nous aimer les uns les autres. L’amour parmi de nombreux chrétiens peut être très dégénéré. Leur amour n’est qu’une question d’échanger des faveurs mutuelles (« Je fais quelque chose pour toi, et tu fais quelque chose pour moi. C’est ainsi que nous nous aimons »). Cela est un amour dégénéré. L’amour que nous devrions avoir est bien l’amour qui dispense la vie divine les uns aux autres, de la même façon dont Christ nous a aimés. Comment Christ nous a-t-Il aimés ? Christ nous a aimés en mourant pour nous et ensuite en dispensant Sa vie en nous. Nous devons nous aimer mutuellement dans le corps de Christ, même jusqu’au point de renier notre propre vie. Nous devons apprendre à verser notre propre vie pour le bien de nos frères et sœurs en étant absolument consacrés au Seigneur pour eux. Nous devons également apprendre à dispenser et à déverser la vie divine dans les saints. Ceci est la vraie signification d’«Aimez-vous les uns les autres» qui est le premier commandement que le Seigneur nous a donné.

2. Gardant l’unité de l’Esprit

Deuxièmement, le Seigneur nous a commandé de garder l’unité. Le Seigneur a prié le Père : « ... afin qu'ils soient un comme nous » (Jean 17 :11b). Il a prié davantage : « Afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé » (Jean 17 :21). Ce commandement de garder l’unité est intimement lié avec le premier commandement de s’aimer les uns les autres. Si nous nous aimons les uns les autres comme Christ nous a aimés, nous serons capables alors, dans un tel amour, de garder cette unité. Aujourd’hui le corps de Christ est divisé. Pourquoi ? Parce qu’il y a un manque de ce genre d’amour. En fait, les chrétiens aiment souvent leurs doctrines et leurs pratiques. Ils diraient : « J’aime les doctrines auxquelles je crois, et tu aimes les doctrines auxquelles tu crois. J’aime les pratiques que moi, je possède, et tu aimes les pratiques que toi, tu possèdes. » Ils ne se rendent pas compte que la vie que nous avons reçue en naissant de nouveau nous appelle à nous déverser aux frères et aux sœurs. C’est dans le corps de Christ que nous sommes nés. Que devrions-nous faire alors ? Nous devrions apprendre à être devant le Seigneur et à jouir de Sa vie et de Sa grâce. Ensuite nous devrions nous aimer les uns les autres. Nous devrions dispenser la vie les uns aux autres et nous déverser mutuellement les uns aux autres. Dans un tel amour, nous devons nous efforcer de garder l’unité. Nous ne devrions pas nous battre pour les pratiques. Nous ne devrions pas nous battre pour les doctrines. Elles ne sont pas importantes. Ce dont nous avons besoin, c’est d’être un. Il devrait y avoir un tel trésor parmi nous, à savoir que nous nous aimons les uns les autres, et que nous sommes un. Nous ne devrions nous préoccuper de rien d’autre. Nous ne devrions nous préoccuper que de l’amour des uns des autres et de l’unité du corps de Christ.

3. Paissant et nourissant

Le troisième et dernier commandement de Christ se trouve dans Jean 21 :15-17, celui de nourrir Ses agneaux (v. 15), de paître Ses brebis (v. 16), et de nourrir Ses brebis (v. 17). Dès le moment où nous sommes nés de nouveau, nous devrions apprendre à paître et à nourrir quelqu’un d’autre. Personne n’est trop jeune dans la vie chrétienne pour apprendre ceci. Ne dites pas : « Je viens d’être sauvé. Comment puis-je m’occuper de quelqu’un d’autre ? C’est moi que l’on doit paître et nourrir. » Si nous sommes jeunes dans le Seigneur, nous pouvons au moins nous occuper d’un autre agneau. Un agneau peut s’occuper d’un autre agneau. Il y a sûrement des agneaux dans la vie du corps dont nous pouvons nous occuper. Ceci est souvent notre problème. Nous pensons que nous sommes le problème, mais le vrai problème est que nous n’avons pas d’agneau de qui nous occuper. Nous avons besoin de dire : « Seigneur, je suis tellement reconnaissant de pouvoir jouir de Toi en tant que la vie. Maintenant la vie en moi demande un changement de vie. Je me rends compte que Tu m’as amené dans le corps de Christ et que Tu m’as donné trois commandements. Seigneur, je veux être fidèle à Tes commandements. » Quels sont ces trois commandements ? Premièrement, nous devons nous aimer les uns les autres et nous déverser les uns aux autres. Deuxièmement, nous devons garder l’unité. Nous devons nous soucier uniquement de l’unité et non pas des doctrines et des pratiques. Troisièmement, nous devons tous paître et nourrir quelqu’un d’autre. Nous devons apprendre à paître et à nourrir les autres.

Nous sommes nés de nouveau dans le corps de Christ. Nous ne devrions plus être par nous-mêmes. Nous ne devrions plus nous occuper uniquement de nous-mêmes. Nous devrions nous occuper des nouvelles brebis et des plus jeunes. Nous devrions nous aimer les uns les autres, garder l’unité, et paître et nourrir les agneaux et les brebis. Ce sont les trois commandements dans l’évangile de Jean. Que le Seigneur nous soit miséricordieux. Prions ensemble : « Nous Te remercions, Seigneur, de notre nouvelle naissance. Nous voulons maintenant jouir de Tes commandements et les accomplir. En jouissant de Toi en tant que la vie et la grâce, nous désirons vivre la vie du corps. Nous ne sommes pas ici pour nous-mêmes. Nous sommes ici pour Tes intérêts. Fortifie-nous pour accomplir Tes commandements. Nous nous donnons à Toi afin que nous puissions nous aimer les uns les autres, garder l’unité, et nourrir les brebis. Merci, Seigneur Jésus ! »

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